N’Zérékoré : Le kilo de viande varie entre 40000 à 45000 GNF à la boucherie
Dans moins de 48 heures, les fidèles musulmans Guinéens vont fêter la fin du mois de ramadan (l’aïd-el-fitr).Dans la capitale de la région forestière les préparatifs de cette fête suscite la flambée des prix des articles et des denrées alimentaires sur le marché.
Le prix d’un kilo de viande se négocie entre 40000 à 45000 francs guinéens à la boucherie. Cette hausse du prix d’un kilo de protéine inquiète les citoyens.
« Je suis venu acheter de la viande, mais on m’a dit c’est 45000fg alors que j’ai envoyé 40000 GNF. C’est vraiment difficile, j’ai plaidé mais ils ont refusé. Donc je suis tenue obliger d’acheter demi kilo à 22500 GNF.Actuellement au marché les choses sont chers je ne sais pas quoi faire. Avant on achetait la viande sans os à 40000, chaque jours Dieu fait ils augmentent le prix. Je demande aux autorités de venir au secours si non rien ne va dans le pays », affirmé Emmanuel Gbamou.
Rencontré, cet autre citoyen déplore la cherté du prix de kilo de viande et interpelle les autorités au contrôle strict des prix des denrées alimentaires de la première nécessité au marché, car pour lui à chaque approche des grandes fêtes des choses deviennent de plus en plus Cher dans les marchés.
« Aujourd’hui j’ai jugé nécessaire de manger la viande mais je suis venu on m’a dit qu’un kilo coûte 40000. C’est vraiment grave sincèrement. Ils doivent diminuer le prix normalement pour quand même protéger la population, donc les autorités locales doivent veiller au contrôle de ça sinon c’est des citoyens lambda qui souffrent énormément », a-t-il laissé sous anonymat.
Pour les bouchés, cette augmentation du prix de kilo de viande est liée à une crise de bétails.
« Cette hausse du kilo de viande est due à la rareté des bétails c’est ça la cause principale, mais ce n’est pas le mois saint de ramadan sinon avant on partait à la recherche des bœufs en Côte d’Ivoire. S le franc CFA a plus de valeur que notre monnaie, c’est pour cela on ne peut plus aller acheter les bœufs là-bas, donc on préfère se débrouiller ici. Tout le monde connaît que le défaut n’est pas chez les bouchés mais plutôt les vendeurs des bœufs et la plupart des vendeurs de bœufs ont quitté le pays pour aller dans les autres pays tels que la Sierra Leone, le Liberia et autres. C’est pour cela on est en manque d’animaux dans les enclos. Les bœufs qu’on achetait hier à trois millions aujourd’hui il faut six millions à sept millions de francs guinéens », a-t-il éclairé.