Empêché de sortir du Pays ce mercredi 14 octobre à l’aéroport international de Conakry pour Abujan pour des questions santé, le président de l’Union des Forces Républicaines Sidya Touré est revenu ce jeudi 15 octobre sur les circonstances auxquelles il a été empêché dans son voyage. 

« C’est difficile d’en dire plus parce que je n’en sais strictement rien du tout. Je suis arrivé là-bas après que mon protocole m’a dit qu’il a fini l’enregistrement et qu’il a donné le passeport, le billet d’avion et ma carte d’embarquement pour qu’on mette les tampons dessus. Donc habituellement quand je viens, j’embarque c’est tout. Je suis arrivé, j’ai vu qu’il y avait un peu fortement et à la fin quelqu’un s’est détaché pour me dire, il semble que vous ne pouvez pas voyager aujourd’hui.  J’ai dit qui vous a dit ça? On me dit le commissaire spécial, je dis où est son bureau, j’arrive au bureau, c’est fermé. J’ai dit donnez-moi son numéro de téléphone mais impossible. Personne ne connait son numéro de téléphone. On a attendu comme ça dans le fortement pendant 30mn et puis j’ai décidé de rentrer à la maison », a-t-il expliqué chez nos confrères de la radio Espace fm.

Pour ceux qui pensent que le refus de son voyage est lié à cette manifestation du FNDC, Sidya réplique : « Il faut que vous rectifiiez les choses. Ce qui est prévu par le FNDC, ce n’est pas une manifestation, c’était une marche Pacifique. Et on a dit si elle n’avait pas lieu, s’il n’avait pas eu d’autorisation, on s’en tiendra là puisqu’on n’est en période d’élection », précise-t-il, avant d’accuser le président Alpha Condé : 

« Moi j’ai voulu appeler Alpha Condé, il n’a pas pris mon appel. Je voulais lui dire deux mots de ma façon de penser, il n’a pas décroché. Qui peut se permettre à l’aéroport de m’interdire de voyager si ça ne vient pas de là », déplore Sidya Touré. 

Aux dires du président de l’UFR, il a saisi son avocat pour des fin d’enquête.