Couvre-feu : « S’il y’a eu des tirs d’arme, ce n’était pas des personnes qui font partie des dispositifs sécuritaires »
Les tirs d’arme à feu ne font pas partie des dispositifs sécuritaires du couvre-feu instauré en Guinée. En tout cas c’est qu’a fait comprendre Commandant Mory Kaba, responsable de de la cellule de communication du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.
Selon lui, les tirs qui retentissent par endroit pendant la période de couvre-feu, notamment de 21h à 5h du matin, ne proviennent pas des agents de force déployés pour le respect de l’état d’urgence.
« Le couvre-feu n’a jamais été question d’un seul coup de feu. Nous avons un couvre-feu qui intervient dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, qui veut dire simplement que nous avons obligation d’obliger les citoyens à rester à domicile, dans leur maison et de ne pas occuper les lieux ou les voix publiques. Mais il n’était pas question de frapper, d’insulter ou de tirer à l’arme. S’il y’a eu des tirs d’arme, ce n’était pas des personnes qui font pas des hommes engagés dans le couvre-feu. Cependant, il y’a des gens à l’intérieur des quartiers qui ne font pas partie des dispositifs sécuritaires et qui par endroit tirent. J’en connais certains lieux », a réagi le chargé de communication du MSPC.
Mais qu’est-ce qu’il y’a lieu de faire en cas de tirs ? Commandant Mory Kaba répond : « Quand vous entendez un tir dans le quartier, c’est vous les citoyens qui savez de la sécurité ce qu’elle est, ne soyez pas complaisants, appelez le numéro de Colonel Balla Samoura(622 09 39 69) qui est le patron du couvre-feu. Dès que l’appelez, il prend toute suite une décision ».
Pendant ce temps, le couvre-feu qui était prévu pour deux semaines a été finalement prorogé pour trois semaines, à partir de ce jeudi 9 avril 2020.