Depuis 2013, la Guinée se trouve dans une crise sociopolitique très profonde marquée par les violences électorales qui ont engendré des morts d’hommes, l’inféodation de la justice par l’ancien pouvoir. Par conséquent, cette situation a fragilisé le tissu social.

Déplus, le citoyen guinéen était confronté à une mauvaise gouvernance cancérigène. L’application par l’ancien gouvernement d’une politique d’austérité qu’il ne maitrise pas en augmentant les impôts également les dépenses publiques. En effet, ce fait réduit le pouvoir d’achat du citoyen alpha et augmente les inégalités sociales et exacerbe la précarité des populations.

Par ailleurs, cette politique n’accordait aucune importance aux secteurs vitaux de la nation tels que la santé pour assurer la sécurité sanitaire du Guinéen et agriculture pour assurer l’autosuffisance alimentaire des populations qui sont plongées dans la précarité.

En outre, vu toutes ces difficultés ci-dessus et la volonté de reformer les institutions de la république, je soutiens au nom de la NSR (Nouvelle Synergie pour la République) l’idée d’une transition inclusive et apaisée aux fins de poser les jalons d’un état démocratique et de droit. Ainsi, un renouvellement de la classe politique guinéenne est nécessaire.

Ensuite, la NSR voudrais que cette transition permette de débarrasser de la Guinée des clivages ethniques et régionalistes, de réunir les filles et fils du pays au tour d’un idéale commun qu’est l’unité dans le travail et le respect du droit de l’homme.

Nous prenons acte des déclarations de prise du pouvoir par le comité national du rassemblement et du développement (CNRD) et demandons le respect de ses engagements pour une sortie de crise sociopolitique.

  Amadou SOW   

Président du mouvement la nouvelle synergie pour la république (NSR).

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