Boubacar Diallo(Grenade) fait de graves révélations : « L’UFDG m’a abandonné »
Boubacar Diallo alias Grenade, autrefois militant convaincu de l’UFDG s’est senti abandonné en prison par son parti. Depuis sa sortie de la maison centrale, ce jeune politique exprime sa déception et sa désolation face aux comportements de ses anciens camarades de lutte à son égard.
Partant tout d’abord de ceux qui laissent croire qu’il a été manipulé, Boubacard Diallo rétorque en ces termes :
« C’est une occasion de faire savoir à l’opinion nationale et internationale qu’il (Ibrahima Sory NDLR) vous a menti. Il ne connaît rien de moi, il ne sait rien. Pourquoi il ne vous a pas apporté les preuves? Pourquoi il n’a pas été à la justice pour faire ces genres de témoignages, s’il a été l’une des personnes qui ont été à côté de moi? Pourquoi il n’a pas été à la justice pour faire des témoignages que j’ai été manipulé par les services de renseignement? Pourquoi il le fait ici, pourquoi pas à la justice ? Est-ce que Ibrahima Sory m’a rendu une fois visite à la maison centrale de Conakry? », a-t-il interrogé avant de poursuivre :
« Mais lorsque les cadres de l’UFDG se sont retrouvés là-bas, pour ce qu’ils sont, pour leur diplôme, doctorat, il (Ibrahima Sory NDLR) les rendait visite jour et nuit. Je me rappelle de ça, j’étais là-bas ».
Et d’ajouter : « C’est pour cela j’ai dit dans un de mes passages, après la prison, c’est l’unité, la paix je vais cultiver dans mon esprit. Pourquoi j’ai dit ça? Parce que j’ai constaté quelque chose: parfois dans la vie, tes ennemis peuvent devenir tes vrais amis, tes adversaires se transforment en des frères de même lutte, et de même sang, surtout quand tu te retrouves dans une douleur de trahison et de déception qui te montre le chemin que tu dois suivre pour construire ton avenir. Moi en prison j’ai reçu à avoir la visite des personnes que je ne m’attendais pas. Si l’UFDG m’avait abandonné, oui c’est vrai et je confirme cela, ils m’ont abandonné.
Normalement, étant militant que j’étais hier dans ce parti, ce n’est pas à moi de leur demander qu’est-ce que je devrais manger ou qu’est-ce je devrais avoir? Ce n’est pas moi qui devrais leur demander cela, c’est à eux de venir vers moi pour me demander qu’est-ce que je voulais? S’ils sont reconnaissants, honnêtes et croyants, s’ils se battaient pour l’intérêt de toutes et de tous ».