Le grand acteur et cinéaste guinéen de la troupe Sodia, Cheick Mohamed Kanté alias Mansa Trouba est aujourd’hui très malade, alité chez lui et sans aucun moyen financier depuis des mois. Aujourd’hui, si rien n’est fait notre acteur risque de perdre la mobilité de ses membres inférieurs. Ce qui mettrait une fin à sa carrière. Pourtant il est l’actuel président du bureau national d’ANTRAGUI (Association nationale des troupes théâtrales et artistiques de Guinée.) et de la maison du cinéma.

Joint par la rédaction de diaspoguinée, l’homme insinue que cette “maladie a rechuté après quelques semaines de soulagement”, d’où la nécessité de l’emmener dans un centre neurologique du pays à défaut d’être évacué à l’étranger.

À rappeler que Cheick Mohamed Kanté alias Mansa Trouba est connu du grand public dans le 7ème art pour avoir tourné dans près d’une cinquantaine de films et de tragi-comédie. Le pseudo Mansa Trouba lui a été attribué pour avoir interprété le rôle d’un roi Keita qui portait trois crêtes sur la tête. Et celui qui trouverait la signification de ces trois crêtes lui succédera. Ainsi, c’est le fils de son prédécesseur qu’il a tué qui trouvera la signification par la complicité de la femme qu’il a dérobée à ce dernier.

Assassiné par un autre détenu, dit-on, puis amputé par son bourreau des quatre membres il y a quelques jours, Issiaga Keita (célibataire) était âgé de 32 ans.

Malgré quelques moments de manifestations des jeunes jeudi 02 juillet pour réclamer la vérité sur les circonstances de la mort de leur ami, le père du regretté confirme son inhumation ce vendredi sans pour autant connaître des causes réelles qui ont conduit à cette mort atroce.

« Le procureur a le dossier en main. Donc je ne ferai pas de commentaire et pour tout détail adressez-vous au procureur. Ce qui est sûr, la levée du corps de mon fils se fera à l’hôpital Ignace Deen ce matin suivi de son enterrement à 9 heures au cimetière de Cameroun », a confié à notre rédaction M. Keita, le père du défunt.

Le Syndicat Professionnel de la Presse Privée de Guinée (SPPG) continue son combat pour la présence des représentants des employés de la presse au niveau de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Mais apparemment ce combat n’est pas apprécié par  certains patrons de la presse. Du moins c’est qu’a fait comprendre Sidy Diallo, secrétaire général de la SPPG, dans son intervention chez nos confrères de la radio Espace.

« Hier (mercredi 01 juillet) nous avons été à l’assemblée nationale. Ils ont confirmé le passage de certains patrons de la presse qui ne veulent pas du tout voir le syndicat au niveau de la HAC. Ce sont des gens qui défendent leur propre intérêt. Ils ont dit à l’assemblée nationale qu’ils sont là pour eux et pour les journalistes. Ce qui n’est pas vrai, parce que le mois passé l’État avait débloqué 3.500.000.000gnf pour la presse. Et les journalistes n’ont rien reçu parce que ces patrons ont des arriérés à ces pauvres journalistes », a déploré Sidy Diallo.

Il s’agit d’un jeune âgé d’une trentaine d’années du nom d’Issiaga Keita, incarcéré le mardi 30 juin dans les environs de 14h à l’escadron Mobil N18 de Cosa, qui serait tué en prison ce mercredi 01 juillet par son compagnon de même violon.

Selon nos informations auprès de la famille, c’est au cours d’une discussion entre le jeune et sa mère, qu’il a poussé un jeune sur la moto qui lui a enfin conduit en prison « c’est hier mon fils s’est énervé contre moi soi-disant que je refuse de l’aider à avoir du travail. C’est au cours de ces discussions, qu’il a poussé quelqu’un de passage sur la moto qui est tombé. Il paraîtrait que ce dernier est un militaire. C’est ainsi que le monsieur est allé se plaindre à l’escadron Mobil de Cosa et mon fils a été conduit en prison. » Témoigne Djénab conté mère de la victime avant de nous révéler que son fils aurait été décapité en prison.

« En route pour le marché ce mercredi matin j’ai été interpellée par le chef de quartier et le chef de secteur qui s’étaient tous rendus chez moi. Quand je suis revenue, je leurs ai demandé qu’est ce qui ne va pas? C’est ainsi un jeune est venu pour m’annoncer que mon fils a été tué en prison, tout en me confiant que ses parties génitales ont été coupées par un jeune avec qui, il partageait la même cellule » nous confie-t-elle.

Interrogée sur la situation, la cheffe de quartier de simbaya 1 madame Hadja Aïssatou Kalia Diallo nous donne la version qui lui a été confiée « Moi j’ai été informé par mon chargé de la jeunesse qui m’a dit qu’on a appréhendé un jeune qui voulait tuer une vielle femme. Il a été conduit par les citoyens à la gendarmerie, ils l’ont mis dans le violon. Après il y’a un autre jeune qui a retiré le téléphone d’une femme, il a été pourchassé, on lui a envoyé à la gendarmerie.  Ils les ont mis dans le même violon. Maintenant c’est vers les 2h du matin, que le jeune qui voulait tuer la vielle, a arraché quelque chose au niveau de la porte, il s’est jeté sur le jeune. Ils se sont battus, mais comme il était plus fort, il a éliminé le jeune. » Nous a-t-elle confie à son tour.

À signaler que le corps de la victime se trouve à la morgue d’Ignace Deen et le dossier à la brigade de recherche de Matam.