Attaque du cortège du premier ministre : « Ce sont les conséquences de l’attitude de nos gouvernants» dixit une responsable du l’UFDG
Le cortège du premier ministre, parti faire la campagne à Labé a été attaqué en cours de route. Face à cette situation, les victimes de l’attaque accusent en majorité le principal parti de l’opposition notamment l’UFDG. Réagissant à notre micro, Hadja Maïmouna Bah Diallo, vice-présidente du comité national des femmes de l’UFDG, a condamné l’attaque avant de préciser que son parti n’est pas lié à ce problème.
Selon cette femme politique : « C’est vraiment regrettable ce qui s’est passé. Je peux dire que ce sont les conséquences de l’attitude de nos gouvernances qui ont toujours déguisé la haine entre les guinéens. Malheureusement on ne peut pas tout gérer parce qu’il y a des gens qui réagissent conformément à leur appréciation des choses », indique-t-elle.
L’UFDG est accusé d’être au centre de cette attaque, pour Hadja Maïmouna Bah, son parti a toujours prôné la paix : « Malheureusement dès que ça s’est passé on a toujours trouvé la cible c’est l’UFDG et tout le monde sait pourtant qu’on a toujours prôné la paix, la concordance entre la population et le dialogue, donc ça ne peut pas être une œuvre de l’UFDG, en tout cas ce n’est pas la volonté de l’UFDG ou de son président car il a toujours été pacifique et il a toujours voulu gagner le pouvoir dans des conditions normales sans violence » précise-t-elle.
Dans ses explications, la vice-présidente des femmes de l’UFDG pointe un doigt accusateur au gouverneur de Labé « On savait aussi depuis quelques jours que le gouverneur de Labé était en train de manigancer comme d’habitude des jeunes pour provoquer des incidents pareils parce qu’on ne peut pas comprendre que le cortège arrive à sa destination de ralliement au stade, qu’il fasse le meeting calmement et que c’est seulement à leur retour du stade qu’ils sont agressés. C’est impossible ce qu’il y a des incitateurs derrière » analyse-t-elle.
Par ailleurs, Hadja Maïmouna Bah Diallo précise que la population ne va plus se plier à cette division haineuse.
Hassatou Lamarana Bah