L’SOS alarmant de guinéens bloqués en Tunisie adressé au President Alpha Condé – vidéo
Diaspoguinée partage avec vous le cri de désespoir de Mme Koundouno Aminata Yansané bloquée en Tunisie.
«il y a près 300 guinéens dans la même situation que moi donc si rien n’est fait, on pourrait s’attendre au pire» dit-elle avec voix étranglée par l’émotion.
Elle se retrouve actuellement sans aucune ressource financière comme des centaines d’autres. Et vivre en Tunisie est devenu un cauchemar. D’ailleurs, ce n’est un secret pour personne, qu’au Maghreb, les populations subsahariennes sont prises pour esclave dans une certaine indifférence silencieuse.
Par ailleurs, beaucoup de ces guinéens s’y sont retrouvés pour raison médicale et commerciale, même si d’autres par contre y sont via l’immigration clandestine.
Ci-dessous le récit détaillé à l’adresse du Président de la République de Guinée
«Je suis en Tunisie pour des cas de santé, j’ai ma petite fille de quatre ans que j’ai envoyée ici pour une opération. On est là depuis le 12 mars, c’était juste pour une semaine et le retour était prévu pour le 19 mars, entre-temps, ils ont fermé les frontières le 17 mars en Tunisie. Je m’adresse au président de la République et aux membres du gouvernement, si vous réussissez à lire cette vidéo, sachez que je suis une mère de famille, j’ai laissé mes enfants au pays. Je vous demande de nous venir en aide. On veut rentrer chez nous, nous n’avons aucun soutien. Des femmes guinéennes se font maltraiter, tout simplement parce qu’elles n’ont pas où habiter. Elles sont dans la rue. Les bailleurs sont en train de nous mettre dehors. La majeure partie habite dans les rues de Tunis. Nous disposons de nos billets aller-retour, mais on nous demande de payer d’autres billets à valeur de 735 $ par billet. Nos familles en Guinée ne peuvent plus nous envoyer de l’argent».
En attendant que ce message parvienne au chef de l’État, nous ferons le nécessaire pour que votre calvaire soit entendu auprès d’autres personnes influentes dans l’espoir de débloquer cette triste mésaventure.
Nous y reviendrons.