250 millions GNF pour l’opération de la petite Aïcha: Sa famille appelle à l’aide
Il y’a quelques semaines nous avons lancé un premier SOS pour pouvoir aider la fillette Aïcha Kourouma agée de 3 ans à trouver la vue.
Après les premières consultations effectuées à Kankan, la petite et sa maman Mariame Sidibé se sont rendues à Conakry sous l’égide de Yaya Kaïraba Kaba, procureur général de la cour d’appel de Kankan pour une analyse approfondie qui a révélé une infection au niveau de la cornée.
Selon l’ophtalmologue, il faut nécessairement une évacuation vers la Tunisie.
La personne de bonne volonté qui suit la situation de près est rentrée en contact avec un ophtalmo Tunisien qui a tenu compte du bilan d’analyse qui lui a été fourni. D’après les résultats de cette analyse, le coût de l’opération s’élève à 25000 euro soit 250 millions de francs guinéens.
Sur ce, un SOS est encore lancé afin de sauver cette fillette.
À rappeler qu’il y’a un bel espoir, puisque la petite Aïcha a commencé à manger chose qu’elle n’avait pas fait depuis sa naissance à part le lait.
Pour des contacts, appelez le 625364090
Kindia : l’insalubrité et le manque de toilettes ternissent l’image du marché M’Balia
Installé il y a de cela 8 mois, le marché M’Balia situé dans le quartier Tafory dans la commune urbaine de Kindia est confronté à plusieurs difficultés. Des tas d’ordures envahissent ce lieu d’échange où plusieurs femmes exercent leur petit commerce. Ces femmes se plaignent des odeurs nauséabondes que dégagent ces tas d’immondices.
Cette situation menace la santé des riverains qui n’ont pas de choix. Elles ont tapé à plusieurs portes pour chercher une aide afin de dégager ces ordures mais pour l’instant aucune suite favorable. M’Mabinty Camara présidente des femmes dudit marché attire l’attention des autorités et les bonnes volontés « nous sommes plus de 250 femmes qui exercent dans ce marché mais nous avons de sérieux difficultés ici. Il y a des montagnes d’ordures et nous n’avons pas les moyens de les dégager, chaque jour les ordures augmentent parce qu’il y a d’autres qui continuent à jeter les ordures ici » dénonce-t-elle.
Le plus inquiétant pour les occupantes de ce marché, elles sont confrontées à un problème de santé publique surtout en cette période de COVID-19. A côté de cela, leurs marchandises sont exposées à ciel ouvert tout près de ces tas d’immondices. Face à cette incapacité, d’autres femmes ont décidé de quitter le lieu pour partir dans le grand marché du centre-ville malgré le manque criard de places.
C’est le cas d’Aïcha Camara « C’est nous qui avons combattu jusqu’à ce que ce marché soit réinstallé ici mais depuis quelques temps on a constaté la présence des ordures mais moi-même ma table est très proche des ordures. Je suis restée mais à un moment j’ai compris que je ne pouvais plus résister face à ce danger. C’est pour cela j’ai décidé de partir au grand marché, là-bas aussi il y a manque de places nous sommes assises au bord de la route on enlève nos marchandises pour que les voitures passent mais ça c’est mieux que de rester au près des ordures » raconte-t-elle.
Outre le problème de salubrité, le marché M’Balia est confronté à d’autres difficultés. Il n’y a pas de toilettes ni de hangars pour accueillir ces femmes « plusieurs femmes sont là chaque jour mais l’un des problèmes majeurs que nous avons, c’est le manque de toilettes et hangars. Ici pour se mettre en l’aise il faut aller jusqu’à la maison et si tu ne peux pas te maitriser jusqu’à la maison, ça sera d’autres problèmes. Je demande à toutes les personnes de bonne volonté de nous aider nous souffrons » lance M’Mahawa Condé vendeuse de condiments.
À rappeler que le marché M’Balia a été réhabilité il y a seulement quelques mois suite à la demande des femmes marchandes mais les difficultés sont énormes. Les occupantes demandent l’aide de l’Etat pour le bon fonctionnement du marché.
Boké : le prix des denrées alimentaires à la hausse
A date, le marché urbain de la préfecture de Boké connait une flambée excessive des prix des denrées alimentaires. Les vendeuses affirment que la fermeture des frontières serait la cause.
Depuis maintenant plusieurs mois, les frontières de la Guinée avec le Sénégal, la Guinée Bissau et le Mali sont fermées par les autorités du pays pour des raisons de sécurité disent-ils.
Depuis, plusieurs gros porteurs remplis de marchandises sont bloqués entre le Sénégal et la Guinée dont les marchandises seraient périssables. Plusieurs négociations ont été engagées entre les opérateurs économiques et le gouvernement sans succès malgré le cri de cœur des commerçants propriétaires de ces marchandises. Cette situation désastreuse n’est pas sans conséquence sur l’économie du pays mais surtout sur le marché guinéen et les ménages.
Dans le marché central de Boké, le plus grand établissement d’échange de cette région, le constat est palpable. Mariam Compo est vendeuse du riz « le fonio avant c’était à 6 mille GNF le kilo aujourd’hui à 9 mille GNF jusqu’à 10 mille GNF. Le riz du pays était à 6 mille GNF aujourd’hui jusqu’à 9 mille GNF, cube Maggi ‘’Serré’’ qui était à 3 pour 1000 GNF est à un pour 500 GNF » explique-t-elle.
Adama Camara une autre vendeuse exprime son inquiétude « le pot d’huile de soja qui était à 3 mille est à 6 mille GNF, une tomate qui était à mille franc est maintenant à 2 mille GNF. Le kilo de sel qui était à 2500 est aujourd’hui à 5 mille GNF, le kilo du riz Ciao on revend à 5500 GNF, l’huile rouge était à 3 mille aujourd’hui à 5 mille GNF » dresse-t-elle.
Cette situation inquiète la population de Kakandé quand on sait que certains foyers ne mangent qu’une seule fois par jour.
Hassatou Lamarana Bah
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