La récente sortie D’Abdourahmane Sanoh, coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitutionnelle(FNDC), dans laquelle il s’est dit être ouvert au dialogue pour une sortie de crise, n’est pas passé inaperçu tant dans la classe politique que dans le rang de la mouvance présidentielle. Souleymane Keïta, député et membre du bureau politique national du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), rétorque en ces termes :

« Le problème, ça m’amène à une autre question : La Crise c’est quoi ? Il y’a quelle crise ? Parce que pour moi peut-être que les gens se sont rétractés dans une position de radicalité. Mais dans les faits, la crise porte sur quoi ? S’il doit y avoir crise peut-être c’est pour discuter les conditions d’organisation des élections présidentielles. L’administration et les institutions fonctionnent. Tout fonctionne en Guinée. Peut qu’il y a une difficulté à échanger entre les acteurs politiques. Mais ça devrait porter de quelque chose de précis. On ne peut pas vouloir exclure un fils du pays des questions nationales. Je parle au regard des dispositions légales et que le professeur Alpha Condé n’a pas le droit d’être candidat à une élection ? La réponse est Oui. C’est clair. L’espace institutionnel le permet», a- t-il défendu.

Parlant du choix de la candidature du président Alpha Condé  par son parti, si certains garde toujours le doute, c’est le contraire chez Souleymane Keita : « Le débat n’existe plus pour nous. Non avons à travers la convention et de manière solennelle, désigné le professeur Alpha Condé comme le candidat de la majorité présidentielle. Et la réponse qu’il a donnée, moi je n’ai pas de doute dans ma tête. La réponse du président, c’est une manière de nous demander de travailler d’avantage sur le terrain. Et de continuer à approcher les militants, sensibiliser, et mobiliser, afin que nous puissions gagner l’échéance. Donc c’est tout à fait normal qu’il nous dise », a laissé entendre.