La semaine africaine de l’industrialisation a été célébrée ce mercredi 20 novembre au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie. Cette cérémonie a connu la présence de plusieurs États de l’Afrique, de l’Europe ET de l’Asie. La présidente de la République fédérale démocratique de l’Éthiopie a présidé cette rencontre.
L’Afrique a célébré le trentième anniversaire de la semaine africaine de l’industrialisation, cette année selon Albert Muchanga commissaire aux commerces et à l’industrie de la commission de l’UA, cette journée Africaine de l’industrialisation s’est accentuée sur le secteur minier « nous avons l’accord de zone de libre-échange continentale africaine, Donc il faut la mise en place d’une industrie de fabrication, le respect du protocole d’accord zone France africaine pour régler des secteurs manufacturés, la question du genre dans le secteur de la manufacture » indique-t-il.
Pour sa part, Aranza Gonzalez directrice exécutive du centre international du commerce, a invité les dirigeants africains à mettre en œuvre les accord de libre-échange continentale africaine « la compétitivité est essentielle dans l’industrialisation africaines et la phase de mise en œuvre pratique de toutes les décisions. Nous devons faire un meilleur suivi de ce qui se passe en Afrique, prendre des mesures de facilitations des investissements, investir dans l’économie numérique qui devient de l’économie du 21e siècle, mettre un accent sur le commerce en ligne, investir dans les compétences, dans la jeunesse » suggère-t-elle.
La Présidente de la République fédérale démocratique de l’Éthiopie a pour sa part pris l’engagement sans faille pour la concrétisation les accords qui seront obtenus et a demandé autres pays africains d’en faire autant. La cheffe de l’Etat a précisé qu’il y’a des stratégies complémentaires à mettre en place pour que l’industrialisation en Afrique soit effective, il s’agit entre autres de l’identification des investissements, la compétitivité des exportations, le tourisme le textile, l’artisanat etc. Enfin, mettre un accent sur l’agroalimentaire, faciliter le commerce la logistique, miser sur la taille du marché en Afrique.