Présidentielle 2020 : 3 des 10 candidats du collectif se désolidarisent des manifestations prévues à partir de ce Mardi
Il s’agit de l’UDIR de Bouya Konaté, du PLP de Laye Souleymane Diallo et de l’AFC de Mandiouf Moro Sidibé, avec le RRD d’Abdoulaye Kourouma qui n’est pas membre du collectif. Dans une conférence de presse ce lundi 01 novembre, ces 4 partis se sont conjointement désolidarisés de la déclaration du collectif des 10 candidats à l’élection présidentielle du 18 octobre, appelant à des manifestations à partir de ce Mardi.
« Il y a une réunion qui s’est tenue au siège du PACT La réunion portait sur trois points, les recours collectifs, condamner les violences, déplorer l’Action de la mission qui n’a rencontré que deux partis. Nous on s’est dit qu’on ne se voit pas dans l’esprit du collectif. Aujourd’hui nous avons trois groupes, il y’a un groupe qui s’est auto-proclamé, vous avez un groupe qui a déjà félicité les résultats provisoires, vous avez un groupe qui attend la cour constitutionnelle. Il n’est pas cohérent pour nous de s’associer à un collectif où chacun a déjà une position », a justifié Abdoulaye Kourouma, candidat du RRD au scrutin présidentiel.
Pour sa part, Bouya Konaté, candidat de l’UDIR impute la responsabilité des différentes violences post-électorales aux deux principaux bords Politique du pays.
« Cette violence nous l’incombons aux deux camps parce que nous avons un groupe qui demande aux citoyens mécontent d’aller manifesté et nous avons le Camp du pouvoir qui n’a pas pu gérer ces manifestations sans qu’il n’y ait mort d’hommes d’autant plus qu’il incombe à l’Etat Guinéen d’assurer la sécurité de tous les citoyens »,a-t-il réagi avant de lancer :
« cet appel pour dire à l’opposition de conseiller leurs militants à éviter les manifestations violentes. Nous demandons à l’Etat de prendre ses responsabilités et dire aux forces de défense et de sécurité qu’en face d’eux ce sont des frères, ce sont des Guinéens, nous n’avons pas besoin de mort d’homme ».
Les différents présidents des quatre partis concernés disent s’abstenir de toute contestation avant la décision de la cour constitutionnelle