Présentation du rapport du regard citoyen sur la politique de riposte contre la Covid-19 et les initiatives…
Le consortium des organisations de la Société Civile pour l’amélioration de la Gouvernance en Guinée(OSCAGG) a présenté le rapport final portant sur le regard citoyen de la politique de riposte contre le Covid-19 et les initiatives gouvernementales (ANAFIC, ANIES). C’était au cours d’une conférence tenue ce mardi 29 décembre.
Ce projet qui est financé par le programme des Nations Unies (PNUD) a pour objectif d’évaluer l’efficacité et l’impact des mesures publiques sur la vie des populations dans le cadre de la riposte contre la Covid-19, renforcer la gouvernance participative locale à travers un contrôle citoyen, pour une gestion efficace et efficiente des ressources publiques locales.
« C’est une conférence de presse qui vise à présenter le rapport final de 4 mois d’activités que nous avons eu à effectuer sur le terrain et qui s’inscrit dans le cadre du projet du regard citoyen sur la politique gouvernementale dans le cas de la gestion de la Covid-19 at aussi les initiatives gouvernementales sur l’ANAFIG l’ANIES sur le terrain et avec l’accompagnement financier et du PNUD. Nous avons initié ce projet à fin de permettre à la société civile de comprendre le fonctionnement non seulement de ces initiatives gouvernementales mais évalués la politique gouvernementale dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 dans notre pays et les forces et les faiblesses de ses initiatives gouvernementales sur la vie des citoyens à la base. Toute la Guinée a été touchée par ce projet et les régions naturelles ont été réparties entre les organisations, nos projets ont été financées par 5 organisations de la région forestière : la Haute Guinée et la Moyenne Guinée mais aussi Conakry toute les régions naturelles ont été touchées plus Conakry par des différents organisations afin de connaître réellement l’impact de la politique gouvernementale et les initiatives du gouvernement dans ce cadre permet de comprendre la perception des populations et différents groupes socio-professionnels », a expliqué Aboubacar Dora Koita.
Parlant dudit rapport, le rapporteur révèle :
« Cette première étape bien évidemment nous avons ciblé le plan de riposte nationale contre Covid-19. Nous avons également apporté un œil citoyen sur tout ce que l’ ANAFIC fait pour dégager les forces et les faiblesses, mais aussi les recommandations pour permettre d’améliorer et en 3ème lieu nous avons également permis à comprendre quel est le regard sur l’ANIES en terme d’actions, en terme de faiblesses mais aussi des recommandations y sont. Alors il faut retenir quand-même que le niveau de vie des populations s’est considérablement dégradée par rapport au Covid-19 bien évidemment Covid-19 à trouver que la situation, elle est difficile mais la précarité a été davantage renforcée avec Covid et surtout les aspects. Déjà nous avons noté mais bien évidemment il faut reconnaître que les populations ont reconnu par endroits et non seulement la valeur ajoutée de ces actions de l’ANAFIG et de l’ANIES mais aussi qu’il y a eu des actions qui ont été engagées en faveur de l’accumulation des effets de Covid 19 pendant ces périodes de restrictions totales, mais sans pour autant oublier qu’il y a eu un impact négatif et que des actions sont nécessaires pour permettre la relance économique et la fondation formulée dans ce rapport en terme de recommandations de formuler dans le rapport.
Par rapport à L’ANAFIG, il était question de savoir comment les 15% qui se trouvent être alloués à l’ANAFIG comment se trouve être gérés ? Quel est le chiffre qui se calcule ? Ces 15% mais au-delà de cela qu’elle est la capacité et aujourd’hui quand même les mesures transparentes mise en place pour permettre d’évaluer effectivement ces 15% », explique-t-il avant de revenir sur les recommandations faites dans le rapport :
« Nous avons recommandé à ce que L’ANAFIG, l’Etat les partenaires puissent avoir un travail notamment les multinationales qui travaillent dans les mines pour permettre aux citoyens de savoir réellement quels sont les 15% calculées, sur quel chiffre mais qu’est-ce que l’ANFIG reçoit aussi ? Voilà une recommandation qu’on a eue à faire mais les recommandations bien évidemment aussi d’accompagner non seulement le secteur privé, le secteur informel mais aussi continuel, et la question de suivi en terme de mesures notamment les gestes barrières en terme de lavage de mains mais aussi surtout il faut le suivi épidémiologique. Il ne faut pas l’ignorer, nous avons recommandé il faut plus que la Guinée quand même puisse être prise de coût désormais. L’expérience d’Ebola pouvait nous permettre d’atténuer beaucoup mais nous avons relâché, donc il faut que nous capitalisions ces efforts qui sont mis sur pieds, ses actions qui se sont menées de façon holistique par la société civile, les partenaires, l’Etat les citoyens et les médias également. Il faut que l’Etat puisse capitaliser ça pour permettre de faire face désormais à ces genres de situations sans pour autant reprendre à zéro ».