Au cours d’une conférence de presse animé à Conakry, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée, Sidi Diallo n’a pas manqué à dénoncer le rôle qu’ont joué les patrons de média pour empêcher les employés à avoir leurs représentants à la Haute autorité de la communication (HAC).

« Sur le cas de la HAC, malheureusement nous sommes désolés de voir la HAC telle qu’elle est, et vous savez, c’est vrai le mandat a pris fin. Deux mois avant la fin du mandat, le syndicat avait mené des démarches pour avoir les représentants des employés à l’image des autres pays. Mais malheureusement on a pas été compris, on a même pas été soutenu d’abord par nos patrons, qui sont allés même rencontrer l’assemblée nationale pour dire que non le rôle stricte du syndicat se limite uniquement à la défense de l’intérêt du travailleur vis à vis de son patron. Alors que nous nous savons que le syndicat à double vocation, c’est la vocation sociale qui consiste à défendre son intérêt vis à vis de son patron, mais aussi la vocation déontologique qui consiste à défendre la liberté de la presse. » A expliqué monsieur sidi Diallo avant d’annoncer les couleurs de la nouvelle HAC

« Donc aujourd’hui, on va attendre la suite, nous connaissons déjà l’état actuel de la HAC, c’est que on a des commissaires qui sont là, leur mandat a expiré, mais l’Assemblée nationale vient de voter la loi augmentant deux commissaires, mais sur le quota du chef de l’État. Le président de la République au lieu d’avoir maintenant un commissaire, a droit à trois commissaires. Et en plus c’est à lui de nommer selon nos informations le président ou la présidente de la HAC » précise-t-il.

Selon le secrétaire général de SPPG, en obéissant à toutes ces règles, c’est déjà un recul de la liberté de la presse, c’est une véritable menace pour la liberté de la presse.