L’UFDG et l’ANAD ont demandé à leurs militants et sympathisants de manifester ce mardi 03 novembre sur toute l’étendue du territoire nationale. Ceci pour exprimer leur désaccord aux résultats fournis par la CENI lors des élections présidentielles du 18 octobre dernier.

Réagissant à notre micro ce mercredi 4 novembre, Hadja Maïmouna Bah Diallo vice-présidente des femmes de l’UFDG se dit satisfaite de cette journée « je dirais que c’est un bilan hautement positif parce qu’au moins il n’y a eu aucun mort, aucun blessé et l’autre côté notre objectif a été atteint vue que la ville était complètement paralysée. Donc je pense que le bilan est positif dans tous les sens, nous avions l’habitude de marcher et paralyser la ville avec des morts et des blessés, des arrestations. C’est une belle réussite» se réjouie-t-elle.

Dans cet entretien, la femme politique a également réagi sur la sortie médiatique de deux candidats aux élections présidentielles en début de semaine. Il s’agit notamment du candidat du RRD et d’UDIR qui se sont désolidarisés du collectif des 10 candidats à l’élection présidentielle du 18 octobre et qui ont dénoncé l’appel à manifestation de l’UFDG.

Hadja Maïmouna se dit très étonnée de voir ces partis politiques fustiger la manifestation lancée par son parti « du fait qu’ils ne font pas partie et ils ne soutiennent pas le mot d’ordre de manifestations de l’UFDG, je ne sais pas de quoi ont-ils peur ? L’UFDG n’a jamais prononcé leurs noms dans les préparatifs des manifestations, c’était clair que c’est l’UFDG et l’ANAD puisqu’ils ne font aucunement pas partie de l’ANAD, je ne sais pas devant qui et pourquoi ils veulent se justifier. On n’a jamais dit que c’est avec eux qu’on allait faire la manifestation donc qu’ils restent tranquille » recadre-t-elle.

Dans ses explications, la vice-présidente des femmes de l’UFDG a tenu à préciser que c’est son parti et l’ANAD qui ont initié cette manifestation « Depuis la proclamation des résultats, c’est l’UFDG et l’ANAD qui manifestent pas les partis candidats. Les partis candidats ont fait une déclaration commune avec l’UFDG et ça s’arrête là, nous ne sommes pas des alliés donc on ne pas demander de manifester avec eux, alors je ne sais pas de qui ont-ils peur pour vraiment se justifier devant la presse comme quoi ils ne font pas partie de l’appel à manifestation. C’est absurde ! » Tacle-t-elle.

Parallèlement, Hadja Maïmouna Diallo a donné son opinion quant à l’élection présidentielle qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire. Pour elle, La Guinée et la Côte d’Ivoire n’ont pas le même contexte, car d’après ses analyses le pays frère n’a pas réellement une opposition qui peut s’opposer au Président sortant contrairement à la république de Guinée.