Élections législative : Le CAR réussit à diriger un meeting ”géant” pour exiger le maintien de la date du 16 février
Comme prévu, ”l’Opposition Constructive” pour le maintien de la date des élections législatives a animé un meeting à l’esplanade du stade du 28 septembre, ce samedi 04 janvier 2020. Elle exige de la CENI le respect du chronogramme des élections législatives prévues le 16 février 2020.
Cette nouvelle plate-forme regroupe les partis politiques de l’opposition qui ont pris part aux consultations nationales lancées par le président de la République, et qui ont formé le Cercle des Acteurs pour la République(CAR). Le meeting a été marquée par une forte mobilisation des jeunes et des femmes, transportés par des motos, des Magbanas et des Bus. Les militants de ce mouvement étaient identifiables par des T. Shirt teintés de différents slogans d’avertissement à la CENI et à ceux qui envisagent d’empêcher les élections législatives.
Avec le slogan ”Ne pas participer aux élections est un droit, mais les empêcher est anticonstitutionnel, l’opposition constructive pour le maintien de la date des élections législatives a, au cours de ce meeting, mis la CENI en garde pour toute tentative de changement de calendrier.
« Il est important de rappeler que nul n’est tenu de participer aux élections, mais empêcher est une violation de la constitution. On ne peut pas prétendre défendre une constitution et violer une des dispositions de cette même constitution. Nous mettons en garde la CENI qui, jusqu’à présent, n’a pas présenté la liste des candidats. Et une fois que les élections du 16 février sont reportées, la CENI doit nous dédommager, nous rembourser tous ceux qu’on a dépensé. Et nous porterons la plainte contre la CENI pour la violation d’une disposition de la constitution », martelé docteur Ibrahima Sory, coordinateur général du CAR
Selon Aboubacar Sidigui, membre de la même coalition, ne pas participer aux élections législatives c’est permettre au président Alpha Condé de se maintenir au pouvoir à vie.
« La Guinée étant un État souverain doit renouveler sa confiance en une équipe de député qu’on appelle honorables. Ça fait 6 ans on a pas renouvelé. Ce qui fait de nous un pays qui n’a pas une assemblée régulière. Ne pas renouveler nos institutions c’est comme si le peuple accepte de tomber dans un pouvoir à vie », a laissé entendre le président de L’UMP.
À signaler que l’opposition Constructive pour le maintien de la date des élections législatives est dirigée par les mêmes leaders qui ont mis le CAR en place.