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    9Sep, 2023
    Malawi-Guinée: le ministre des sports lève les incertitudes sur le voyage du Syli

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    Malawi-Guinée: le ministre des sports lève les incertitudes sur le voyage du Syli

    ByKalenews

    septembre 7, 2023

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    Le ministre des sports a apporté des précisions sur le voyage du Syli National. Bea Diallo a répondu aux questions liées aux  ordres de mission et au budget lié à ce voyage. C’était dans l’émission Mirador chez nos confrères de Fim Fm. 

    « Les ordres de missions sont disponibles. C’est ce qui est plus important et c’est ça l’essentiel et non quand ils ont été signés. Je suis dans une équipe et dans cette équipe chacun a son rôle. J’ai joué mon rôle et le premier ministre aussi a joué son rôle. Le rôle du premier ministre et son équipe c’est de vérifier tous les éléments et donner effectivement la possibilité, que ça soit le Syli national, aux autres équipes ou aux compétitions auxquelles on participe avec les autres sportifs, de nous donner des éléments pour qu’on puisse avoir les ordres de missions pour aller de l’autre côté. C’est un jeu qui est essentiel aujourd’hui», a expliqué Lansana Bea Diallo. 

    Quant au rapport entre lui et le premier ministre, le ministre des sports indique : « Il n y’a aucun problème entre le premier ministre et moi pour manque de confiance qu’on fait raconter», a-t-il rétorqué les propos d’un journaliste.

    Olladi-Ibrahima

    9Sep, 2023
    Mali: série d’attaques terroristes dans les régions de Gao et Tombouctou

    Au Mali, une double attaque terroriste a fait au moins 64 morts le 7 septembre 2023, 49 civils et 15 militaires. Revendiquée par le Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), lié à al-Qaïda, ces deux attaques ont visé le camp militaire de Bamba, région de Gao, et un bateau qui naviguait dans le cercle de Rharous, région de Tombouctou. Le bilan de cette double attaque pourrait être beaucoup plus élevé. Ce 8 septembre au matin, c’est la ville de Gao qui a été visée par une attaque kamikaze.

    C’est d’abord un bateau de la Compagnie malienne de navigation (Comanav), parti de Mopti et qui devait rejoindre Gao puis Tombouctou, qui a été attaqué entre Abakoira et Zorghoi, cercle de Rharous, aux environs de 11 heures. Avec des tirs de roquettes directement sur le moteur du bateau.

    Deux heures plus tard, c’est le camp militaire de Bamba, cercle de Bourem, région de Gao, qui a été attaqué. De source sécuritaire, les jihadistes du Jnim auraient réussi à prendre le contrôle du camp des Forces armées maliennes (Fama).

    Diverses sources évoquent un bilan humain beaucoup plus lourd

    Le bilan provisoire communiqué par le gouvernement malien de transition fait état de 49 civils et 15 militaires tués. Mais de nombreuses sources sécuritaires maliennes, onusiennes, et civiles locales, font malheureusement état d’un bilan beaucoup plus élevé : on parle de plus d’une centaine de morts et de disparus.

    Bamako affirme qu’une riposte des soldats maliens a permis de « neutraliser une cinquantaine de terroristes » et indique que « des dispositions immédiates ont été prises pour évacuer les passagers, les blessés, et sécuriser les lieux ».

    Un deuil national de trois jours décrété

    Un deuil national de trois jours a été décrété, à compter d’aujourd’hui.

    La double attaque a été revendiquée par le Jnim, ce que le gouvernement malien lui-même précise dans son communiqué. Un point notable alors que sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes accusent les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), signataires de l’accord de paix de 2015, qui démentent tout lien avec ces attaques, ce que Bamako a donc confirmé.

    Une attaque complexe à Gao

    Ce vendredi matin, une nouvelle attaque a visé la ville de Gao. Elle a commencé vers 7h, heure locale. C’est une attaque complexe : plusieurs obus et deux véhicules kamikazes ont ciblé le camp militaire malien et l’aéroport, qui est contigu. L’un des véhicules kamikazes aurait réussi à pénétrer à l’intérieur du camp, des tirs ont été entendus. C’est ce que rapportent à RFI des sources sécuritaires et civiles à Gao et à Bamako. L’attaque a été revendiquée presque dans la foulée par le Jnim.

    Pas de bilan à ce stade. « Riposte et évaluation en cours », a précisé l’armée malienne dans la matinée.

    Ces attaques surviennent alors que le Jnim impose depuis un mois un blocus à la ville de Tombouctou, empêchant les marchandises d’y parvenir. Plus globalement, le Jnim a promis le mois dernier une « guerre totale » contre l’État malien.

    C’est une « offensive générale », commente une source sécuritaire malienne qui, comme d’autres, explique que cette offensive était attendue, que des renseignements avaient été récoltés, en ce sens, même si les attaques surviennent plus tôt qu’envisagé.

    Dans ces circonstances, le gouvernement malien de transition « réitère son engagement sans faille à lutter contre le terrorisme ».

    9Sep, 2023
    Lettre Ouverte au Colonel Mamadi Doumbouya, Chef de l’Etat (Dr. Karamo Kaba)

    Mon Colonel, n’ayez pas PEUR ! 

    Dieu Dit, Coran 9 : 51 – Dis : « Rien ne nous atteindra, en dehors de ce que Dieu a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C’est en Dieu que les croyants doivent mettre leur confiance ». 

    قُل لَّن يُصِيبَنَآ إِلَّا مَا كَتَبَ ٱللَّهُ لَنَا هُوَ مَوْلَىٰنَا وَعَلَى ٱللَّهِ فَلْيَتَوَكَّلِ ٱلْمُؤْمِنُونَ

    Mon Colonel, je voudrais tout d’abord commencer par vous citer ces deux thèses venant de deux grands réformateurs africains qui ont vraiment l’histoire de leurs pays respectifs.

    Le Président Thomas Sankaran disait : 

    “ Vous ne pouvez pas accomplir des changements fondamentaux sans une certaine dose de folie. Dans ce cas précis, cela vient de l’anti conformisme, du courage de tourner le dos aux vielles formules, du courage d’inventer le futur.          Il a fallu les fous d’hier pour que nous soyons capables d’agir avec une extrême clarté aujourd’hui. Je veux être un de ces fous. Nous devons inventer le futur”.

    Le Président Jerry Rawlings disait : 

    “ Il ne peut y avoir de changement véritable dans ce pays sans purification. Il nous faut agir, et vite. Il faut une action vigoureuse, drastique, radicale pour purger le pays “.

    Mon Colonel, nos yeux sont toujours braqués sur vous, nos espoirs reposent sur vos épaules, jusqu’à présent vous êtes notre espoir et nous voulons vous voir dans le même état esprit que ces deux modèles.

    Nous sommes plus de quatorze millions de guinéens dans un véhicule dont vous êtes le chauffeur mais faites-vous entouré par des apprentis sérieux et patriotes pour vous faciliter la tâche, surtout quand il s’agit de prendre des décisions qui touchent à la sensibilité du peuple. 

    A l’instant où je vous écris cette lettre, le Peuple a l’impression qu’il existe dans votre entourage des personnes très nocives qui ont même commencé à se servir de l’argent du pauvre contribuable, faites juste un effort pour les détecter pour que la boussole se redresse vite.

    Pour détecter ces individus nocifs, voici ce qu’ils disent quand ils viennent vous voir « mon Colonel, tel est contre votre pouvoir. On peut vous trouver pleins de mouvements de soutien. Ne vous précipitez pas d’organiser les élections… ».

    Mon Colonel, votre peuple croit en votre engagement, votre patriotisme et votre détermination pour la réussite de cette transition mythique. 

    Ce peuple ne voudrait pas que vous cédiez à la pression égoïste de ceux qui ont enfoncé ce pays dans le sillon de la déception et de la pauvreté et qui voudraient aujourd’hui se faire passer pour des bons samaritains afin de continuer à tromper les populations.

    Oui, ce que certains ne comprennent pas, vous êtes venu au pouvoir dans la matinée du 05 Septembre 2021 pour tous les guinéens et non contre Paul ou Pierre.

    La matinée du 5 Septembre a enregistré plusieurs martyrs, des jeunes militaires tués de tous les deux côtés. Ils se sont (camp forces spéciales et gardes présidentielles) sacrifiés pour le pays. 

    Chacun croyait à une seule conviction, celle de la République. Ils sont les vrais héros des événements du 5 septembre. Et il ne faut pas les décevoir mon Colonel. 

    Donc, visez l’intérêt général, défendez le people, comme ça vous n’aurez pas besoin d’être populiste pour vous sentir aimé et apprécié par les Guinéens. 

    Faites le maximum, car seul le tribunal de l’histoire vous jugera demain sur la base de ce que vous aviez fait quand vous étiez le Chef suprême, donc par vos propres actes posés.

    Mon Colonel, la crème du populisme donne naissance à la frustration et à la violence, car un groupe se sentira frustré et réprimé tandis qu’un autre se prendra pour le plus fort et le plus légitime. N’ayez pas peur d’affronter ceux qui agenouillé financièrement ce pays. 

    Ils ne vous aimeront sincèrement pas, vous êtes une menace pour eux, ils ont l’argent du peuple. Ils se serviront des billets pour manipuler une partie du Peuple contre vous, c’est pourquoi vous devez sincère avec vous mais aussi avec le Peuple de Guinée et cela se passera par le respect de vos engagements prises dans la fatidique journée du 5 septembre 2021 (éviter les erreurs du passé).

    Occupez-vous de l’essentiel, c’est-à-dire créer des institutions fortes qui résisteront au temps et organiser des élections libres et transparentes dans un délai raisonnable (plus la transition prend du temps, plus la frustration se multiplie et plus les choses se compliquent), c’est en cela que vous serez célébré dans le panthéon de la gloire de la République de Guinée.

    Mon Colonel, vous êtes à un point de non-retour. Mettez le cœur, l’humilité, la sincérité et la sagesse dans chaque action que vous poserez tout au long de la transition. Le peuple vous observe.

    Que la bénédiction de nos ancêtres vous accompagne ! 

    Que la justice reste et demeure la seule boussole de votre gouvernance !

    Dr. Karamo Kaba

    Écrivain Auteur Consultant S/M 

    Spécialiste en Gestion des Hôpitaux et Services de Santé

    D. U de Rétrovirologie

    9Sep, 2023
    Dakar : Fin de l’atelier régional de sensibilisation des parlementaires et élus pour la ratification des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan

    Du 5 au 7 septembre 2023, s’est tenu à Dakar au Sénégal, l’atelier régional de sensibilisation des parlementaires et élus pour la ratification des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan. L’atelier en question a porté sur la présentation des enjeux de gestion intégrée des ressources marines et côtières, des politiques d’aménagement à travers un dialogue constructif, pour un engagement des parlementaires et les élus locaux. Objectif, permettre aux participants d’échanger sur les problématiques de la gestion de la zone côtière, le processus de ratification des 4 protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan, mais aussi et surtout sur le renforcement des cadres juridiques nationaux.

    L’atelier au cours duquel la Guinée fut représentée notamment par l’honorable Aïssatou Camara du Conseil National de la Transition, a été mis à profit pour rappeler que la façade atlantique de l’Afrique dispose d’écosystèmes marins et côtiers notamment les mangroves, les zones humides, les dunes sableuses, les herbiers marins, etc., riches, diversifiés et qui constituent une protection naturelle face à l’élévation du niveau marin et aux épisodes climatiques extrêmes.

    En effet, selon les participants, ces écosystèmes sont également la source de production de ressources et de services vitaux pour les populations et des opportunités économiques significatives. Cependant, il a été indiqué que ces derniers sont menacés aujourd’hui par des risques anthropiques majeurs et des évènements climatiques extrêmes compromettant ainsi leur existence et/ou le maintien des biens et services qu’ils procurent. C’est pour pourquoi les États parties se sont accordés sur de nombreuses actions de conservation de l’environnement et des ressources naturelles grâce à la coopération sous régionale que continentale. Objectif, faire face aux problèmes qui assaillent le développement des pays de la façade sud-est de l’Atlantique. Par ailleurs, les participants ont estimé que les résultats restent cependant très limités, au regard des importants besoins pour inverser les tendances lourdes de dégradation des zones côtière et marines et les impacts négatifs sur les conditions de vie des populations.

    Pour atteindre les résultats escomptés, quatre (4) protocoles additionnels dont la ratification a fait l’objet de l’atelier, furent adoptés par les États parties. Ces protocoles visent à prévenir, atténuer et lutter contre les menaces sur les écosystèmes marins. Les protocoles dont il est question s’articulent autour du protocole de Bassam relatif à la pollution provenant de sources et d’activités terrestres, du Protocole de Malabo sur les normes environnementales associées aux activités pétrolières et Gazières offshore, du Protocole de Pointe Noire sur la Gestion intégrée des zones côtières et enfin, du Protocole de Calabar sur la gestion durable des mangroves.

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