Depuis sa sortie il y’a quelques heures, le nouveau single intitulé ” La patronne” de l’artiste Djeli Kaba Bintou est diversement apprécié sur les réseaux sociaux.

Invité chez nos confrères de la radio nostalgie Guinée, l’époux de l’auteure “La Patronne” a apporté quelques précisions sur le vrai sens de ladite chanson.

« La patronne” c’est le nouveau titre de Djeli kaba Bintou et si ça fait autant de bruit sur la toile c’est parce que c’est très bon. Si le son est mal fait ça passe inaperçu. Aucune femme ne peut accepter ou couvrir l’infidélité de son mari, libre aux gens de l’interpréter comme ils veulent mais la chanson est claire, elle est chanté en français et en langue nationale.

Je pense que nulle part dans la chanson ma femme ne parle d’infidélité de qui que ce soit, elle parle d’elle même, du bonheur qu’elle vit dans son foyer elle se sent comme une patronne et elle est une patronne.

Il y’a toujours des femmes qui veulent entrer  dans les couples ou sortir avec les maris des autres, c’est une manière de parler. Il ne faudrait pas que les gens polémiquent autour de ça »,  a-t-il laissé entendre.

Deux ouvrages de feu Capitaine  Karifa Traoré ont été présentés et publiés par la maison d’édition l’Harmattan Guinée avec la collaboration de ses descendants.  La cérémonie de dédicace desdits ouvrages a eu lieu  ce mercredi 09 décembre dans un réceptif hôtelier de la place, sous l’égide de Amadou damaro Camara, président de l’assemblée nationale.

Le premier ouvrage intitulé ‘’Marqué par l’amour et la haine” retrace en quelque sorte le parcours de feu Karifa Traoré. Son fils ainés, Sekouba Traoré parle du contenu de cet ouvrage :

« C’est un livre autobiographique qui parle du cheminement de l’auteur, de son village et jusqu’à Bamako à Kati, en Algérie et son retour en Guinée au début des années 60. Et cette œuvre parle surtout de son enfance. Il était fils d’un paysan… Ce qu’il faut ressortir, c’est la volonté et le courage de l’auteur parce que rien ne peut se faire s’il n y a pas la volonté », explique le fils de l’auteur.

Dans le second ouvrage, il s’agit des chants et des légendes mandingues permettant aux lecteurs de mieux se conduire dans la vie :

« C’est les chants et les chansons de cette linguistique géographique qui est  le manding. C’est les légendes, les contes qui permettent à ceux qui vont le lire d’avoir une certaine sagesse, une humilité sur toutes les choses qui doivent se passer dans la vie » a fait savoir le fils ainé de feu capitaine Karifa Traore.

Sanassy Kaba Diakité, directeur de la maison d’édition revient sur les motifs de la publication et la possibilité  de réalisation de ces ouvrages.

« Nous publions et présentons ces deux ouvrages aujourd’hui parce qu’ils étaient bien écrits. Ces œuvres étaient de qualité. Nous les avons soumises à notre comité qui a trouvé que ces deux œuvres étaient publiables. Il a beaucoup d’autres manuscrits. Donc  nous avons entrepris avec ces enfants de regarder et voir les manuscrits qui sont publiables », a soutenu le directeur de l’Harmattan Guinée.

Etant un co-prisonnier  d’alors de feu Karifa Traore, le président de l’assemblée nationale a eu à rappeler sous un ton plaisantin quelques souvenirs du de cujus avant de féliciter ses enfants.  « Si on pouvait être heureux après sa mort, koro karifa doit l’être aujourd’hui parce qu’au lieu de nous faire pleurer sa mort, ses enfants nous invitent plutôt à célébrer sa vie. Pour cela nous devons les en féliciter et surtout nous(les jeunes) nous en inspiré) ».

Conakry : Le fameux concert de soutien à l’artiste malien Sidiki Diabaté, accusé de coups et violences sur son ex compagnie, a été finalement  annulé par l’Agence Guinéenne de Spectacle(AGS). Interrogée sur les raisons de cette annulation, Sayon Bamba, directrice générale de la structure chargée des évènements culturels en Guinée a fait comprendre que les organisateurs dudit concert ne sont pas en règle.

Au-delà de cette situation, la directrice a également évoqué  le respect des mœurs  :

« Par rapport à ces organisateurs qui ne sont pas en règle, il y’a le fait que certaines règles sont obligatoires à respecter pour pouvoir organiser. C’est-à-dire avoir une licence ne suffit pas à dire qu’on est habilité à faire n’importe quel événement. Il faudrait que nous regardions et que nous sachions que cet événement ne porte pas atteinte à la vie des citoyens du pays ni aussi aux mœurs », explique Sayon Bamaba avant de rappeler 

« Je vais vous rappeler aussi que la nouvelle constitution qui a été votée par la majorité dit quoi? Dit que la place de la femme est sacrée et il est impossible de ne pas respecter ces droits, parce que vous même vous savez que nous nous battons pour justement faire respecter ces droits, les femmes sont quand-même une grande priorité dans nos sociétés », précise-t-elle.

Plus loin, la directrice générale de l’agence Guinéenne de spectacle rassure qu’aucun concert de soutien ne sera possible à l’accusé sans que le verdict final ne soit tombé :

« La situation est qu’au niveau de la justice, c’est à la justice de trancher. Aucun concert de soutien où que ce soit ne sera possible tant que la décision du tribunal en question n’aura pas été donnée en plus, je vous rappelle que la victime est guinéenne », alerte Sayon Bamba.

A signaler que l’annonce de ce concert a créé des indignations des internautes et des ONG de défense des droits de la femmes.