Allemagne/ Berlin : Le service d’immigration à la recherche des Guinéens dans les domiciles
C’est désormais la triste réalité que vit la diaspora guinéenne en Allemagne ces derniers temps avec un accord de rapatriement signé entre la Guinée et l’Allemagne. Un accord que regrettent beaucoup de Guinéens vivant sur le sol allemand. Certains n’hésitent pas à fustiger la présence de la délégation guinéenne qui séjourne actuellement en Bavière dans ce cadre.
Après une longue tournée dans le pays et dans d’autres villes, le service d’immigration allemande est depuis ce dimanche à Berlin.
Joint par téléphone ce mardi, le jeune IBro qui réside dans ladite ville revient sur ce qu’il appelle du mépris de l’état guineen vis à vis de la diaspora:
« Moi j’appelle ça du mépris des autorités vis à vis de la diaspora. Les Guinéens ne sont pas les seuls ici en Allemagne, y’a des camerounais et autres. Pourquoi c’est notre pays qui signe de tels accords. Les jolies maisons le plus souvent construites c’est l’œuvre des guineens de l’étranger. Alors que là-bas vous avez des gouvernants qui volent le contribuable du peuple et viennent en Europe acheter des châteaux. Pourquoi cette délégation guinéenne présente ici préfére se faire de l’argent 100€ par jour sur 6 mois et contribuer à rapatrier leurs compatriotes? Je vous dis hier lundi la police est venue dans deux fourgonnettes, nous on n’était couché et paf 8 policiers sont entrés dans notre maison pour nous réveiller et demander nos papiers, pendant 30 minutes ils étaient chez nous à la recherche d’un de nous malheureusement qu’ils n’ont pas trouvé.
Ce mardi aussi, ils sont venus alors qu’on dormait, cette fois ils sont repartis aussitôt. Mais je vous dis leur mode d’arrestation, quand ils vous prennent les papiers ils demandent à la base est est-ce que c’est de cette personne dont il s’agit, si oui ils disent l’ambassade a besoin de toi et derrière c’est au revoir l’Allemagne.
Nous demandons la fin de cet accord, pour nous permettre de bien respirer et de contribuer au développement de notre pays»,a t‐ il explique.