Suite aux agressions dont Ibrahima Sory Diallo de guineematin et Mohamed Aly Condé de Hadafo média ont été victime lors de l’assemblée hebdomadaire du RPGarc-en-ciel à son siège à Gbessia, le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée monte au créneau et fait une invite purgative aux autres associations de presse afin que les journalistes puissent être en sécurité en couverture médiatique au siège des partis politiques du pays.

Sidi Diallo condamnera d’abord avant de préciser: « On a bel et bien eu cette confirmation aujourd’hui à travers les victimes et aussi les images qu’on a vues là-bas et à partir des condamnations même de certains responsables et militants du parti au pouvoir. Nous regrettons ce qui s’est passé au siège du RPG arc-en-ciel parce que c’est des agressions répétées. Ce n’est pas une première ni une deuxième que ça soit au siège du RPG arc-en-ciel ou aussi dans certains partis politiques. Ce que nous allons proposer aux autres associations de presse c’est de faire une déclaration commune exigeant désormais une demande de couverture médiatique au siège d’un parti politique adressée à la direction du média (radio, télé ou site internet). Cela permettra de prendre en charge les journalistes et autres frais liés aux médias. Nous savons que les partis politiques ont les moyens. Ceci permettra aussi de prendre en compte la sécurité des journalistes. Et tout journaliste qui ira sans être invité aura tout ce qu’il aurait cherché. C’est donc la solution à ces agressions répétées. Vous comprendrez avec moi qu’au siège de ces partis politiques c’est bien la communication qui s’y passe, il n’y a aucune information qui passe là-bas, il n’y a que de la communication et en tant que professionnel de média, nous savons que la communication c’est du spot publicitaire et c’est comme un communiqué. » dit-il.

Relatif à l’inaction des responsables de la mouvance qui n’ont jusque là pas condamné officiellement l’acte le premier responsable du syndicat des professionnels de la presse privée n’est pas passé par le dos de la cuillère : « On a pas besoin d’attirer l’attention des responsables du parti au pouvoir parce que ça s’est passé sous leurs yeux, ils n’ont pas réagi, ils n’ont fait aucune déclaration officielle condamnant l’acte. Et ce qui est regrettable dans tout ça c’est que ces agressions sur nos confrères (Ibrahima Sory Diallo de guineematin et Mohamed Aly Condé de Hadafo média) passent à une journée mémorable et historique qui est celle de la fin de l’impunité contre les journalistes. » Ajoute-t-il.

L’on se rappelle aussi qu’en 2016 notre confrère Mohamed Koula Diallo a été froidement assassiné au siège de l’UFDG pendant qu’il était en plein reportage et depuis les responsabilités ne sont pas situées.