Il fut l’un des premiers acteurs de la classe politique à être reçu par le CNRD dans le cadre d’une concertation pour une transition efficace et durable. Interrogé sur sa rencontre avec le colonel Mamady Doumbouya, nouvel homme fort du pays, le président de l’UDRG explique :

« Au cours de cette rencontre il a été question de la nécessité d’avoir un pays stable et apaisé qui puisse s’engager dans une transition où cette fois-ci les choses puissent se faire avec sérieux, rigueur pour jeter les fondations d’une véritable démocratie en Guinée » confie Bah Oury.

Sur son analyse sur l’avenir du pays suite à ce changement de régime, le président de l’Union pour le développement et la renaissance de la Guinée précise : « Nous devons prendre des dispositions avec la nouvelle tournure pour que les choses puissent rentrer en ordre afin de conforter les fondements de l’état de droit et amener notre pays sur la voie de la démocratisation et de la construction de l’état de droit ».

Pour éviter les erreurs du passé, Bah Oury estime que les leaders du CNRD ont besoin des personnes les plus positives de la vie nationale pour leur apporter des conseils nécessaires.

« Que toutes les forces démocratiques et les forces sociales qui aspirent à ce que la Guinée aille de l’avant se donnent la main. Pour éviter que les démagogues prennent le dessus sur l’intérêt général. Cette fois-ci il faut avoir la lucidité de mettre en avant des hommes et des femmes d’une intégrité sans faille et d’une volonté de voir la Guinée aller de l’avant » indique-t-il.

Selon le président de l’UDRG, « nous sommes condamnés à réussir parce que c’est le moyen que la Guinée a pour partir sur de nouvelles bases afin de bâtir un pays prospère, stabilisé, uni et réconcilié » conclut l’opposant.

Oumar Sylla alias Fonikè Mènguè révèle les grandes propositions que l’ancien président Alpha Condé et ses hommes lui ont faites quand il a été arrêté. Selon le mobilisateur du FNDC, c’est après avoir refusé toutes ces propositions qu’il a été condamné.

« Quand Alpha Condé a rencontré mon grand frère Mamadou Sylla, il lui a dit à Fonikè Mènguè de se calmer. Il(Alpha Condé) a voulu me libérer mais à condition que je sorte du pays avec ma famille », a révélé Fonikè Mènguè.

Malgré tout ce qu’il ait subi de l’ancien régime, Oumar Sylla accorde son pardon au président Alpha Condé. « Personnellement je pardonne M. Alpha Condé. Vu son âge je le comprends. C’est une erreur. L’erreur est humaine », a laissé entendre le célèbre prisonnier chez nos confrère de la radio Espace.

Après le coup d’Etat contre Alpha Condé, plusieurs comptes fictifs aux noms du colonel Mamady Doumbouya ou le CNRD ont été créés par des inconnus. Dans un communiqué diffusé sur la télévision mercredi, le CNRD a porté a porté à l’attention de l’opinion nationale et internationale que ni le président du CNRD, ni le CNRD ne détiennent un site ou une page officielle.

« À l’attention de l’opinion nationale et internationale, le CNRD informe que ni le président du CNRD, ni le CNRD ne détiennent un site ou une page officielle ».

Depuis le coup d’Etat en Guinée le dimanche 05 septembre 2021 contre le régime d’Alpha Condé, beaucoup de voix se lèvent un peu partout dans le monde. Les unes pour condamner, d’autres pour soutenir ou faire des révélations.

Condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité avec Bah Oury, Commandant AOB et compagnie, dans l’attaque du domicile privé du chef de l’Etat en 2011, Mohamed Lamine Diallo ancien leader estudiantin et membre de l’UFD a fait des révélations dans l’émission Mirador sur FIM FM.

« Quand nous étions en France, on devait négocier pour la libération de tous les condamnés dans l’attaque du domicile privé d’Alpha Condé. Alpha Condé a dit qu’il ne va libérer que Bah Oury. Alors on n’était pas d’accord. A notre grande surprise, Bah Oury a été gracié seul avec les petits voleurs de téléphones portables et autres. Sa femme et moi, après avoir écouté la radio, l’avions conseillé de rejeter ça, que c’est une amnistie et non une grâce. Il n’a pas accepté. C’est après que j’ai compris qu’il y avait un deal entre Alpha Condé et Bah Oury. Et ce deal portait d’abord sur la déstabilisation du parti UFDG. Six mois après, j’ai dit à Bah Oury à Accra que ce qu’il a fait c’est une haute trahison. Qu’à partir de ce jour entre lui et moi c’était fini »