Dr Ousmane Kaba: « Ils m’ont dit de dissoudre le PADES pour être dans le gouvernement»
Après l’élection présidentielle du 18 octobre, Dr Ousmane Kaba, président du parti PADES a été rencontré pour être dans le nouveau gouvernement de Kassory Fofana. Mais, dit-il, il a refusé à cause des conditions qui lui ont posées, notamment la dissolution de son parti dans le RPG.
« Ils sont venus me voir pour que je fasse partie du nouveau gouvernement. On vous offre la position de ministre des Finances, Kassory (le Premier ministre, ndlr), lui-même est venu me voir. J’ai dit je suis d’accord. Mais je lui ai dit que je souhaite quand même qu’il y ait une hiérarchie entre les Finances et le Budget. C’est-à-dire mettre un ministre du Budget qui dépend du ministre des finances, pas deux personnes antagonistes. J’ai fait ça en 1996. J’étais le ministre des Finances, Kassory Fofana était le ministre du Budget. Je sais que ça ne marche pas. Il faut un patron de l’Economie. Si je ne suis pas patron de l’Economie, ça ne m’intéresserait pas.
Mais en réalité, après toutes ces discussions, j’ai donné mon accord. Pourquoi j’ai refusé ? parce qu’ils sont venus me dire pour rentrer dans ce gouvernement, il faut dissoudre le PADES encore une fois dans le RPG. C’est ça la vraie raison de ma non participation au gouvernement » a dévoilé le président du PADES dans les Grandes Gueules.
Pourquoi nous qualifions Thierno Monenembo d’écrivaillon et d’amateur ? (Ibrahima Doré)
Être écrivain n’est pas mauvais en soi mais contre soi si non ne respecte pas les principes liés à cette activité.
Thierno Monenembo s’est exclu et a exclu par ignorance des qualités requises scientifiquement pour bien mener cette profession. Ils aborde des sujets informels à connotations communautaires, ethniques et surtout politiques juste pour semer la terreur dans la cité.
On est écrivain lorsqu’on a :
Des savoir-faire comme la maîtrise parfaite de la langue, la connaissance littéraire, le style , l’aisance rédactionnelle … . Donc, tenant compte de ces critères, parallèlement à sa personne, à ses actes et à des œuvres qu’il a publiées, nous pouvons affirmer sans nous tromper qu’il est loin de ce que des gens pensent de lui.
Aussi, les notions de genres et de styles littéraires (la métaphore, l’allégorie, la comparaison…) l’échappent. Si non, il n’allait pas attaquer directement, injustement le président de la République. Il devrait utiliser un style littéraire pour se faire entendre si sa critique était logique. Mais c’est outrageant d’attaquer le chef suprême légalement et légitimement élu par le peuple.
Nous lui rappelons que l’état d’esprit de tout auteur est plus important que les qualités rédactionnelles et littéraires quel que soit le genre dans lequel il publie ses idées.
Des savoir-être :
– La ténacité : La volonté ne suffit pas pour devenir écrivain. , il faut mettre en marche cette volonté par un travail acharné, ordonné et il faut le faire sur la longue durée .Mais ce vieux fait des satires contre des régimes lorsqu’il ne voit pas son intérêt particulier et fait l’éloge des politicards qui lui glissent des sous .Tantôt il se dit écrivain Tantôt membre de la fédération politique d’un parti .C’est honteux.
La passion : Nous devrons être passionnés par nos propres sujets et non par ceux des autres ; par nos propres idées et non par celles des autres ; par nos propres vies et non par celles privées des autres. Mais malheureusement ici , ce vieux dégusté en écrivain si non médecin de profession , s’ingère dans la vie des autres pour dire des choses infondées. C’est décevant.
La régularité : Ecrire de manière régulière, avoir une routine quotidienne .Tant que la société existe le bon écrivain a sa raison d’existence ; l’écrivain ne fait pas le choix de régime politique .Mais malheureusement ce vieux ne connaît pas cela. C’est immoral.
La créativité : nous parlons d’ingéniosité et de flexibilité qu’un bon écrivain doive marier dans l’analyse des faits ou des situations quelconques. Mais malheureusement ce vieux n’a jamais créé de nouveau dans le monde littéraire guinéen, n’a apporté des solutions aux faits, ses propres sont les préjugés, les jugements de valeurs , les stéréotypes. C’est-à-dire les explications non scientifiques. C’est vraiment illogique.
Être à l’écoute : lorsque l’on veut écrire, il faut être à l’écoute des autres et de son environnement .Mais ce vieux écrit contre qui, où et quand il veut ; sans écouter son environnement, il aborde des thèmes révolus et impopulaires voire contraires à la réalité d’où le manque de pertinence dans ses écrits. C’est déshonorant.
La neutralité : L’écrivain doit être impartial, il ne doit avoir un côté pris dans sa plume, il doit décrire les choses telles qu’elles sont. Mais ce vieux malheureusement depuis que nous avions connu ses écrits, il ne fait qu’à défendre un côté soit directement ou indirectement. C’est vraiment ignominieux.
En gros, Thierno Monenembo est loin d’être ce que des gens pensent de lui (écrivain). Il n’en est pas et n’est ni scientifique. Mais un simple écrivailleur ou plumitif et amateur de l’écriture scientifique.
Par Ibrahima Doré Sociologue amoureux de la langue.
Conakry : Des jeunes s’investissent dans l’assainissement
En plus du représentant de la mairie, du chef de quartier et d’autres personnes ressources, les membres du collectif des jeunes volontaires pour la propreté de Hamdallaye se sont massés ce dimanche dans la zone du temple pour nettoyer et dégager des tas d’immondices. Le coordinateur du dudit collectif Mamadou Lamarana Diallo ne cache pas ses sentiments
“Dans cette partie du quartier, c’est la première fois que nous mettons pieds pour assainir, mais ce qui m’a le plus touché c’est devoir les responsables du quartier et la mairie de Ratoma être présents à nos côtés malgré la pluie. Vous savez notre but est de faire du civisme dans nos foyers une réalité. Car on ne doit pas cohabiter avec la saleté . Il faut balayer chez toi avant de regarder chez ton voisin. C’est notre slogan“.
Cellou Diallo a, au non de la commune de Ratoma, promis d’accompagner le collectif.
“Depuis un an je suis cette association. Je vois que le progrès est au rendez-vous car la même dynamique continue. Nous avons des projets pour les quartiers avec nos partenaires. Un projet comme hamdallaye quartier propre nous anime également. Mais j’avoue que si tous les quartiers faisaient comme ces jeunes ça allait contribuer à gommer les points noirs . Ce qui est sûr nous réaffirmons notre engagement à accompagner ce collectif dans le nettoyage des ménages“, a conclu l’envoyé de la commune.
Financement des élections sans aide extérieure : « Il voulait commettre son crime électoral sans témoin »
Au cours de l’assemblée virtuelle de son parti tenue ce samedi 26 juin, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), s’est prononcé sur le discours du président Alpha Condé lors de l’inauguration du chemin de fer Dapilon-Santou du consortium SMB-Winning. Si dans ce discours, le président Alpha Condé s’est félicité d’avoir financé trois élections sans concours extérieur, Cellou Dalein avance le pourquoi.
« Il a oublié de dire pourquoi il a évité l’implication des PTF dans le processus électoral guinéen. Pourquoi a-t-il décliné l’offre de financement de ces élections par nos partenaires tout en continuant à leur tendre la main dans la lutte contre le Covid-19 et Ébola et pour le financement des programmes et projets de développement ? Ce n’est évidemment pas au nom de l’indépendance et de la souveraineté nationale qu’il le fait », s’est-il interrogé de faire savoir que c’est :
« Tout simplement parce qu’il voulait commettre son crime électoral sans témoin. Il savait pertinemment qu’en acceptant le financement et l’assistance technique des partenaires, il serait obligé d’accepter en même temps l’évaluation et l’observation de son processus électoral par ces derniers qui n’auraient pas manqué de dénoncer sa mascarade électorale et même de s’en retirer. C’est pour éviter ce clash qu’il a décidé, malgré la fragilité de nos finances publiques, de faire supporter le poids de ces trois scrutins par le budget de l’Etat au détriment de l’entretien de nos routes et de la réalisation de plusieurs projets et programmes de développement » a dénoncé El hadj Cellou Dalein.
« Savez-vous que le budget national d’investissement de 2020 n’a été exécuté qu’à hauteur de 5% des prévisions », intérroge-t-il.
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