Lors d’une émission dénommée « Comprendre l’Actualité », le Vice-Président des NFD brise à nouveau le silence. C’était le jeudi, 03 Juin 2021 sur la Radio Sabari FM.

Vous êtes Directeur Général, Adjoint de l’Agence Nationale de Volontariat Jeunesse, quelle est cette structure ?

D’abord, il est important de souligner que c’est l’ANVJ qui encadre le volontariat en République de Guinée. Deuxièment, tout citoyen guinéen est avant tout un volontaire. C’est également un outil qui ouvre la voie à d’autres opportunités. Nous déployons des agents sur toute l’étendue du territoire national.

epuis quelques semaines, nous avons entamé des recrutements. Après la selection, nous les formons pour qu’ils soient aptes à relever les défis du travail. Dans le cadre de la formation, elle est multiple, ça peut être dans le secteur éducatif, de la santé, de l’environnement…

Qu’en pensez-vous des hommes politiques guinéens qui séjournent en prison ?

-Écoutez ! Je pense que tout le monde est justiciable, ce qui veut dire que tout citoyen en conflit avec la loi peut faire l’objet d’une interpellation.
Pour moi, ce ne sont pas des prisionniers politiques mais des citoyens qui sont mis en cause par la justice. Et je ne saurais vous dire quelles sont les charges retenues contre ces gens, seule la Justice pourra nous édifier le moment venu.

Il y’a un cadre de dialogue permanent qui a été établi par le président de la république à sa tête, Fodé Bangoura, comment vous appréciez cette nouvelle ?

Je pense qu’il rélève du pouvoir discrétionnaire du président de nommer tout citoyen quand il en a besoin de ses compétences. Je salue et loue cette nomination de Monsieur Bangoura, c’est un homme doué de par ses expériences par le passé. Il connait presque tous les acteurs de la nation. Je pense qu’il ne faut pas lui juger en sa qualité de Fodé Bangoura, plutôt aux actions qu’il va mener, bref par rapport aux résultats, à mon avis, c’est ce qui compte.

Aujourd’hui, les leaders de l’opposition en prison, Cellou ne peut pas voyager, vous trouvez cela démocrate de la part du Président ?

N’oubliez pas que Cellou Dalein s’est autoproclamé dans le but de créer de la confusion, pensant que les gens l’auraient accompagné dans sa folle ambition. Je peux vous assurer qu’à Dalaba, après le vote, il a fallu quelques jours pour que nous ayons la totalité des résultats. Et à 24h du scrutin, il se déclare vainqueur. C’était juste une bassesse de sa part. Cellou a de la chance parce qu’il a un adversaire comme Alpha condé qui a le dos large, doux et clément.

Comment se porte les NFD, le parti a fait l’objet de plusieurs attaques, comment vous avez encaissé tout ceux-ci ?

Vous savez que le Président du parti Mouctar Diallo est avant tout un démocrate, donc l’affaire est devant la justice, ce que je peux vous dire, c’est qu’il y’a eu des individus qui ont tenté d’intimider nos militants et sympathisants. Mais c’est mal connaitre notre volonté et notre engagement pour l’émergence d’une Guinée nouvelle.

La nouvelle, l’augmentation du prix du carburant, votre avis ?

Je pense qu’aujourd’hui, il y’a des discussions entre le gouvernement et les acteurs sociaux du secteur pour voir sur quelle base il faut aller. C’est tout à fait normal en démocratie, qu’on consulte avant de décider.

Vous les NFD après tout ce combat, Mouctar Diallo limogé, Macka Baldé au même poste, Donc ce qui veut dire tout ça pour rien ?

Non ! Je pense que vous faites mauvaise lecture parce que nous nous sommes battus pour la Guinée et pour le Prof Alpha Condé. Donc, il est le seul maitre à bord qui décide. Pour nous, ce qui compte, ce sont ces bonnes relations entre le Président et son fils Mouctar et entre le Parti au pouvoir et les NFD.

Un mot de la fin ?

Merci pour l’invitation, j’invite tous les Guinéens à redoubler d’efforts pour qu’ensemble nous puissions relever les défis.

Avec libreopinionguinee

Le Président Alpha Condé n’est pas homme à surprendre et à déjouer les pronostics. Il ne s’attarde pas non plus sur les rancœurs et ses blessures personnelles,  lorsqu’il s’agit de la Guinée et de mobiliser les Guinéens pour la cause nationale.  Il est plus prévisible qu’il n’est enclin aux coups de théâtre.  

Avant d’accepter de briguer un nouveau mandat,  plutôt que de flatter l’égo de ses partisans en épousant leurs thèses, leurs idées et leurs intérêts,  il a préféré engager chacun dans un contrat moral de rupture avec les mauvaises pratiques et les égoïsmes habituels. En se libérant du chantage, qu’il soit politique ou affectif, il  a voulu se donner, très tôt, toute la légitimité nécessaire à la refondation de l’Etat et l’émergence économique, entravées fort malheureusement durant les premières années de sa présidence,  par des conflits politiques sans fin et la survivance d’un passé de haine et de division. 

Chacun était donc prévenu que rien ne sera plus comme avant, dans une société appelée à de profondes mutations où,  pendant trop longtemps, les élites se sont distinguées par le mépris du peuple et de ses intérêts,  ainsi que leur indifférence face aux cris du cœur de la majorité silencieuse et brimée.

Le Professeur Alpha Condé qui se veut proche du peuple, jaloux de sa souveraineté et qui reste préoccupé par les aspirations et les conditions de vie de ses compatriotes, a voulu depuis le début, ainsi que le commandent son parcours personnel et son idéal politique, opérer le virage vertueux et forcer à une reconversion des mentalités.  

Mais, le contexte d’instabilité politique et de divisions profondes dans la société n’ont pas permis d’aller loin, de surmonter toutes les épreuves liées à ce défi, que seuls un véritable pacte républicain et une forte adhésion des citoyens contribueraient à relever, en plus d’une volonté politique inébranlable.

L’heure de la rupture et du renouveau a sonné, et se décline dans une démarche et une action qui entrent dans la familiarité d’habitudes acquises 

“Gouverner autrement”, C’est-à-dire, penser et agir différemment, servir les autres, son pays, avant de croire en sa propre étoile ou penser uniquement à son bonheur et sa prospérité personnels. 

Pour ce faire, le Président Alpha Condé sait que pour réussir,  il faut de la méthode et des hommes. 

Et le Guinéen nouveau,  qui devrait émerger de l’opération coup-de-poing en cours, ne sera pas celui qui est ennemi à lui-même et aux autres, qui se complaît dans l’adversité contre son pays, mais un citoyen conscient et conséquent qui a de l’estime pour lui-même et pour les autres, et qui est engagé à faire tout ce qu’il peut pour l’honneur de son pays et le bonheur de ses compatriotes.

Être heureux dans un pays meilleur, c’est le pari commun à tous les Guinéens, c’est également l’ambition de toujours du Professeur Alpha Condé. Il faudra lui en donner les moyens et créer aussi les meilleures conditions devant le mener au succès. 

Et cela, c’est l’affaire de tous ! 

En premier, lui qui, dans son nouveau logiciel des nominations envisagées pour restaurer le service public, l’autorité de l’Etat en leur redonnant toutes leurs lettres de noblesse, dit privilégier davantage chez tous les impétrants ce qu’il a baptisé LCI, à savoir : Loyauté,  Compétence et Intégrité.

Le peuple qui sait ce qu’il veut et n’est pas aussi dupe qu’il paraît,  même s’il lui arrive d’entendre les prophètes des temps nouveaux et les chantres de la démocratie populiste dans leurs dérives (ou de croire parfois à leurs illusions), se mobilise en faveur de la marche forcée du changement irréversible.  

Tandis que les élites ont peur de perdre leurs ” Droits et Acquis “, et se sentent menacées dans leurs intérêts réputés intouchables et impossibles à remettre en cause. Alors, ces élites, nombrilistes, s’engagent dans le refus du changement et la résistance à  un ordre qui rétablirait l’équilibre et la justice dans la société, aux dépens de l’oligarchie politico-administrative qui voudrait continuer à sévir.

Certes, ces minorités agissantes ont de l’argent,  du pouvoir, et ont montré leur influence dans une société vulnérable, où le ” statut” semble avoir plus de force que les valeurs et l’intérêt  général, mais elles ne pourront arrêter l’élan irrépressible du changement, la marche de l’histoire,  la volonté d’un peuple qui ne veut plus subir la dictature des notabilités, mais aspire plutôt à saisir la énième occasion que lui offre le Président Alpha Condé de s’émanciper et de s’épanouir. 

Opposant comme Président,  le Professeur Alpha Condé sait que le peuple a toujours raison. C’est pourquoi,  il épouse sa cause et que les élites continuent de le  combattre. 

Tibou Kamara