Conakry : Une fillette de 5 ans violée par un béret rouge de la garde présidentielle
Une fillette de 5 ans a été victime de viol le 6 mars. Un béret rouge de la garde présidentielle est pointé du doigt. C’est Moussa Yero Bah qui l’a dénoncé dans les grandes Gueules ce lundi.
« Il y a la maison familiale où il( mis en cause) vient souvent. Donc dès qu’il est venu là, la petite est rentrée, il a rabattu la porte. Il a fait coucher la fillette sur le divin et il a fait ce qu’il a fait. Quand il a fini, il a nettoyé la petite et l’a menacée de ne pas en parler. La fillette est sortie en pleurant», a relaté la journaliste avant de poursuivre :
« Quand l’acte s’est passé, les parents sont venus, le quartier était informé, ils ont informé la famille du monsieur ( présumé auteur) pour ce qu’il a fait. La maman de la petite l’a conduite à l’hôpital. La consultation a révélé qu’il y a eu effectivement viol. Et puisque pour aller à la police il faut aller avec un document, ils ont eu ce document, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de Sanoyah. La gendarmerie de Sonoyah a appelé le gars en question en lui disant de se présenter ou on irait à sa recherche. Le mis en cause a dit qu’il se présenterait le lendemain. Mais puisqu’il ne s’est pas présenté parce qu’il est de la garde présidentielle, il y a cette peur, la gendarmerie de Sanoyah a transporté la plainte à Coyah. A Coyah il y a eu une deuxième convocation qui a été déposée chez le chef de secteur qui a constaté et a dit que c’est plus fort que lui de l’envoyer chez le chef de Carré. Ce dernier a pris la convocation et est parti chez la famille du monsieur, il n’était pas là, ils ont remis la convocation à son épouse.
Le monsieur a refusé parce que sa famille avait pris tous les sages du quartier pour demander pardon à la famille de la victime. Il dit qu’il ne prend pas la plainte parce que l’affaire a été réglée à l’amiable» , raconte l’activiste.
Après plusieurs refus de répondre à la convocation, l’accusé de viol sur l’enfant de 5 ans a été finalement mis aux arrêts.
« Pour la 3ème fois la dame est partie à la gendamerie de Coyah pour dire que la deuxième convocation n’a pas été répondue. Ils ont dit qu’ils vont envoyer une 3ème convocation, mais cette fois la pauvre femme doit payer 300 000 GNF. De plaidoirie à plaidoirie, finalement elle a payé 270 000 GNF. Et C’est toujours resté lettre morte.
Le dossier a été transféré à la Brigade Spéciale des Personnes Vulnérables du coté de la Bellevue. Le monsieur se trouve actuellement de ce côté », rajoute-t-elle.
Après les faits dénoncés à Moussa Yero Bah, le prévenu n’est pas à son premier acte.