Kouroussa : La radio rurale cambriolée par des inconnus, plusieurs matériels emportés
Ce Mercredi 10 Février la direction de la radio rurale de Kouroussa a enregistré le passage des cambrioleurs dans ses locaux. Des ordinateurs, des téléphones et des fortes sommes d’argent ont été emportés, nous a fait savoir le chef des programmes.
Joint par notre rédaction dans, Facely Condé precise que toutes les données numériques de la radio depuis 2018 et des sommes importantes ont emportées :
« Nous fermons la radio à partir de 23h et je ne sais pas exactement à quel moment de la nuit les voleurs sont venus escalader le mur. Ils ont défoncé le bureau de la directrice où ils ont pris son ordinateur et une somme d’argent. À la comptabilité, ils ont pris aussi également toutes les prévisions budgetaires qu’on avait pour la revue annuelle qui doit se tenir à Kouroussa cette année. Dans mon bureau, ils sont partis avec mon ordinateur qui a toutes les données depuis 2018 et une somme d’un million cinq cent mille prévue pour les dépenses d’aujourd’hui. Chez le chef section technique, ils ont aussi emporté son ordinateur et son argent», a-t-il dit.
Les attaques sont devenues récurrentes dans la commune urbaine de Kouroussa. Depuis l’inauguration des nouveaux locaux de la radio rurale, la direction avait fait la demande aux forces de sécurité afin qu’elle puisse avoir des agents pour garder les lieux mais, selon le chef des programmes, cet appel n’a pas eu de suite favorable.
Pour l’heure, une plainte est déposée à la gendarmerie et à la police contre X.
Sahel: la France appelle à un «sursaut diplomatique et politique»
Le Sénat français a organisé ce mardi 9 février le premier débat sur la guerre au Mali. Face aux sénateurs, et à quelques jours du sommet de Ndjamena, où l’exécutif annoncera ses orientations, la ministre des Armées Florence Parly et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ont défendu le bilan de la force Barkhane et répondu à une rafale de questions sur l’avenir de l’opération française.
Florence Parly, ministre des armées et Jean-Yves Le Drian ministre des Affaires étrangères, ont levé un coin du voile sur ce qui sera dit dans la capitale tchadienne. S’il y a un an, le sommet de Pau a eu pour ambition d’amorcer « un sursaut militaire au Sahel », celui de Ndjamena qui doit se tenir le 15 et 16 février prochain, sera celui « du sursaut diplomatique, politique, du sursaut du développement », a insisté Jean-Yves Le Drian.
En utilisant le terme de sursaut, Paris sous-entend qu’à son sens, les choses ne vont pas assez vite. Pour la France, le sommet de Ndjamena doit permettre de donner un coup d’accélérateur d’abord sur un plan diplomatique en renforçant la coopération entre les pays du G5 et les pays riverains du golfe de Guinée, et en favorisant une meilleure coopération avec l’Algérie et le Maroc. Mais ce sursaut doit également être politique. Paris souhaite ainsi que les autorités maliennes accélèrent la mise en place des accords d’Alger.
Le sommet de Pau a été celui du sursaut militaire, le sommet de Ndjamena doit être celui du sursaut diplomatique, du sursaut politique et du sursaut du développement afin de consolider les résultats de ces derniers mois
Jean-Yves Le Drian appelle à un sursaut diplomatique et politique « L’accord d’Alger signé en 2015 au terme d’un processus de consultation a permis le cadre dans lequel on peut avancer politiquement maintenant, a rappelé le ministre français des Affaires étrangères. Le problème, c’est que jamais il n’y a eu derrière de volonté politique de le faire aboutir. C’est ça la difficulté. Maintenant il faut passer aux actes. Et cette interpellation elle vaut pour ceux qui siègent au Comité de suivi des accords et en particulier les acteurs de la zone, singulièrement les acteurs du Mali. »
Le ministre des Affaires étrangères s’est tout de même félicité de la tenue d’une réunion très attendue du Comité de suivi des accords d’Alger ce jeudi à Kidal.
Quant à la force Barkhane, elle tiendra son rôle, pour le moment, a expliqué Florence Parly, la ministre française des Armées. « Barkhane n’est pas éternelle. Mais à court terme, nous allons rester, ce qui n’exclut pas que les modalités de notre intervention évoluent, s’ajustent diraient certains, bien au contraire. Les pays sahéliens souhaitent que nous continuions à les aider et les résultats obtenus nous permettent d’accentuer la stratégie d’accompagnement des armées locales avec nos partenaires et nos alliés sur le terrain. »
Le partenariat militaire opérationnel semble bien l’objectif de cette année 2021, Barkhane tout comme les Européens de la force Takuba continueront donc massivement d’épauler au combat les armées sahéliennes, afin qu’elles s’affermissent et remportent des victoires.
Avec RFI
Guinée/Assemblée Nationale : Un plan stratégique adopté par les députés
Après l’adoption du règlement intérieur qui a été promulguée par le chef de l’État, les députés guinéens poursuivent l’élaboration des textes organisant le fonctionnement de l’institution parlementaire.
« Le bureau s’était attelé à l’examen et à la production des textes structurants de l’Assemblée nationale. La dernière réunion du bureau a donc approuvé le nouvel organigramme de l’Assemblée Nationale en sa partie structure administrative . Le bureau a approuvé le règlement financier, le règlement administratif, et le manuel de procédure. Et sur ce, dans les heures qui suivent, probablement nous allons prendre un arrêté sanctionnant ces différentes approbations du bureau de l’Assemblée Nationale.
Et on a aussi approuvé le plan stratégique de l’Assemblée Nationale qui va être disponible à tous à partir de la semaine prochaine», a expliqué Amadou Damaro Camara, président de l’Assemblée Nationale lors d’une plénière le mardi 09 février.
«Le manuel de procédure va être désormais le bréviaire de l’administration de chacun là où il est, doit savoir pourquoi il est là? Qu’est ce qu’il doit faire ? quelles sont les attentes.
On ne fera plus les choses à vue. On agira en fonction des canevas de loi à l’interne de l’Assemblée Nationale» a-t-il ajouté.