Le gouvernement Trump mène son dernier combat devant la Cour suprême
L’affaire porte sur le recensement de la population américaine qui, tous les dix ans, conditionne l’octroi de subventions fédérales et le nombre de sièges à la Chambre des représentants dévolus à chaque Etat.
Le gouvernement de Donald Trump défend ce lundi son dernier dossier devant la Cour suprême des Etats-Unis, dans l’espoir de peser sur le nombre d’élus au Congrès attribués à chaque Etat.
L’affaire porte sur le recensement de la population américaine qui, selon la Constitution, doit se tenir tous les dix ans, et conditionne l’octroi de subventions fédérales et le nombre de sièges à la Chambre des représentants dévolus à chaque Etat.about:blankabout:blank
Les sans-papiers dans le viseur de Trump
En juillet, alors que le recensement était en cours, Donald Trump a donné l’ordre à son gouvernement de retrancher les sans-papiers, dont le nombre est estimé à environ 10 millions aux Etats-Unis, au moment de l’allocation du nombre d’élus. Le républicain, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale un des marqueurs de sa présidence, avait expliqué ne pas vouloir “donner une représentation parlementaire à des étrangers qui entrent ou restent dans ce pays illégalement”. Jusqu’ici, le recensement incluait tous les habitants d’un Etat sauf les étrangers sur un visa temporaire.
Plusieurs Etats démocrates, dont New York, qui abritent de nombreux migrants, avaient rapidement saisi la justice pour maintenir le statu quo et obtenu des victoires en première instance. L’administration Trump avait alors demandé à la Cour suprême d’intervenir en urgence, puisque Donald Trump est censé transmettre début janvier au Congrès les résultats du recensement de 2020 et le nombre de sièges attribués à chaque Etat. Celle-ci doit donc entendre les arguments des parties ce lundi, lors d’une audience qui se déroulera par téléphone à cause de la pandémie, et devrait rendre sa décision assez rapidement.
En 2019, elle avait bloqué à une courte majorité (5 juges sur neuf) l’ajout d’une question sur la nationalité dans le formulaire du recensement, qui risquait déjà de l’avis général d’inciter de nombreux étrangers à ne pas répondre et de sous-estimer la population des Etats comptant de nombreux immigrés. Depuis, Donald Trump a fait entrer une nouvelle juge au sein du temple du droit américain, et les magistrats conservateurs y sont désormais six sur neuf, dont trois nommés par le président sortant. Ils pourraient toutefois botter en touche, en se bornant à des questions de procédure.
Selon une étude du Centre de recherches Pew, trois Etats, la Californie, la Floride et le Texas, pourraient perdre un siège chacun pour la décennie à venir, et trois, le Minnesota, l’Alabama et l’Ohio, en gagner un si la réforme est validée.
Avec AFP
Tabassage de Michel Zecler à Paris : les quatre policiers mis en examen, deux écroués
Les quatre policiers mis en cause pour le tabassage de Michel Zecler à Paris ont été mis en examen dans la nuit du 29 au 30 novembre et deux d’entre eux ont été écroués. Cette affaire électrise le débat en France autour des violences policières et de la loi « sécurité globale ».
Parmi ces quatre policiers mis en examen par un juge d’instruction, trois l’ont été pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » et « faux en écriture publique ». Deux d’entre eux ont été écroués, tandis que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
Ce sont les trois policiers au cœur de la vidéo de Loopsider dévoilée jeudi 26 novembre qui a fait scandale et provoqué la « honte » du chef de l’État Emmanuel Macron, alors que l’Élysée a appelé Michel Zecler ce samedi.
Le policier soupçonné d’avoir jeté la grenade lacrymogène dans le studio de musique parisien où s’est produite l’agression a, lui, été mis en examen principalement pour des « violences volontaires » sur Michel Zecler et sur les neuf jeunes qui se trouvaient dans le sous-sol du studio.
Le parquet avait requis la détention provisoire pour les trois premiers et un contrôle judiciaire pour le quatrième, mais le juge des libertés et de la détention en a écroué deux, le brigadier et le gardien de la paix, et laissé deux autres sous contrôle judiciaire.
Pour leur défense, les fonctionnaires avaient indiqué dans leur procès verbal que Michel Zecler avait tenté de se saisir de leur arme, rapporte Pierre Olivier, du service France de RFI. Une information sur laquelle le procureur de Paris n’est pas revenue, et qui sera certainement au cœur de l’enquête pour déterminer le contexte exact dans lequel cette interpellation s’est déroulée.
« Entendus à plusieurs reprises » lors de leur garde à vue à l’IGPN, la police des polices, entre vendredi après-midi et dimanche matin, les trois principaux mis en cause ont d’abord « reconnu avoir porté des coups, expliquant ceci par l’attitude de M. Zecler et les circonstances de l’interpellation » dans un local exigü.
Les policiers invoquent la peur et la panique
Durant leur garde à vue, les policiers ont aussi évoqué une « incapacité à maîtriser M. Zecler qui se débattait » et ont expliqué « les coups par la panique qui les avait saisis », selon Rémy Heitz. Accusés par Michel Zecler de l’avoir qualifié de « sale nègre » à plusieurs reprises, ils contestent « avoir tenu les propos racistes » pourtant « corroborés par l’un des jeunes derrière la porte du sas » et réfutent « le caractère mensonger du procès-verbal ».
Selon le procureur de Paris, les trois policiers ont toutefois fini « par admettre que les coups portés n’étaient pas justifiés et qu’ils avaient agi principalement sous l’effet de la peur ». D’après le procureur, quatre des neuf personnes présentes dans le studio, outre Michel Zecler, ont déposé plainte pour « violences » contre les forces de l’ordre.
(Et avec agences)
Accusée de vol, la ministre Zenab Nabaya Dramé saisie guineenews en justice
Après une semaine tumultueuse sur un scandal financier de détournement de plus de 200 milliards de nos francs, Madame le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle vient de saisir la justicice et demander à son avocat de poursuivre la procédure contre le site d’informations guineenews à travers son journaliste Youssouf Boundou Sylla qui a fait des révélations sur un prétendu vol. Elle l’a fait savoir sur son compte Facebook.
Lisez plutôt
Chers concitoyens,
Je ne peux accepter d’être accusée et condamnée dans une campagne publique de dénigrement délibérée et assumée, déclenchée par un article paru sur un site d’informations. J’ai donc décidé, moi-même, de saisir la justice pour réparer certes l’énorme préjudice que j’ai subi avec les miens, mais aussi pour me rétablir dans mes droits, surtout pour préserver mon honneur, celui du gouvernement auquel j’appartiens ainsi que l’image de marque de notre pays.
Mon avocat, Me Dinah Sampil, fera les diligences nécessaires. Convaincue de mon innocence, il revient désormais à mes détracteurs d’apporter toutes les preuves des graves accusations portées contre moi, afin d’édifier la justice et l’opinion publique.
Mais, avant, je remercie tous pour le soutien et la solidarité exprimés dans l’épreuve que je traverse d’une grande injustice et cruauté gratuite.
Dieu est Amour, Vérité et Justice.
Même si les proches de la ministre déclare que cela est une forme d’atteinte à son honneur et sa dignité, le journaliste Youssouf Gboundou Sylla affirme avoir toutes les preuves.
À suivre
Guinée/Rentrée scolaire: Le directeur général de l’ANSS appelle les parents d’élèves à se faire dépister
Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire a au cours d’une conférence de presse tenue à Conakry, donné des explications sur les mesures prises pour la rentrée scolaire en république de Guinée, prévue le 01 er décembre.
A l’entame, il a invité les parents d’élèves d’aller se faire dépister : « Par rapport à l’ouverture des classes, nous avons parlé avec les enseignants. Qu’est-ce qu’on peut faire concrètement et éviter aussi les décisions émotionnelles trop coûteuses, qui nous ont rien apporté ? On a dit que la plupart des enfants qui ont été infectés, l’ont été dans un milieu familial. Il faut que les parents aillent dans les 21 sites énumérés et les 98 sites dans le pays se faire tester lorsqu’on présente des signes ou on a abrité des gens qui sont venus avec Covid-19. Si nous-mêmes, n’allons pas vers les sites, ça va être difficile de tester toute la population guinéenne. Mais ceux qui savent qu’ils ont eu des contacts avec les gens de Covid ou qui doutent sur eux-mêmes parce qu’ils connaissent les signes, il faut aller se faire tester dans l’un de nos sites » conseille Dr Sakoba Keita.
Poursuivant, le directeur de l’institut en charge des pandémies précise : « Les tests au niveau des structures scolaires seront focalisés au niveau des encadrements pour un départ (les enseignants). Déjà l’étape du MENA est achevé, il reste les enseignants supérieurs et professionnels. Par rapport aux écoles si on trouve un enfant positif, tous les enfants de sa classe seront considérés comme des contacts. Et en ce moment, nos équipes mobiles viendront tester toute la classe », précise-t-il.
Dr Sakoba invite également les enseignants à faire de l’école un lieu d’éducation sanitaire et qu’ils donnent des informations par rapport à la transmission et aux précautions à prendre.