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    15Oct, 2020
    Marche du FNDC : Plus d’un million de Guinéens attendus dans les rues Conakry

    Une marche pacifique est prévue ce vendredi 16 octobre 2020 par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). A ce jour, plus d’un million de Guinéens sont attendus dans les rues de Conakry pour exiger le départ du président Alpha Condé. Du moins c’est l’objectif visé par les mobilisateurs du mouvement dressé contre le 3ème mandat.

    Parlant des préparatifs de cette marche, le responsable de la planification et des stratégies fait comprendre :

    « Je tiens à vous dire que sur le point de vue préparation, d’information, de mobilisation, de sensibilisation, vous avez tous remarqué cela. Il y a de cela huit jours une décente musclée des responsable du FNDC mais aussi des partis politiques, des syndicats membres du FNDC dans les quartiers et communes de Conakry et dans les villes périphériques. Je parle de Coyah et de Dubréka pour remobiliser la troupe et exiger que l’atteinte de l’objectif d’un million cent mille Guinéens se présente demain dans  les rues de Conakry.  Donc le point sensibilisation, mobilisation, ces travaux continuent et prendront fin aux alentours de 17 h. Au point de vue disposition administrative, conformément à la constitution de mai 2010 qui est en vigueur au niveau du FNDC, les autorités, des communes ont été informés. Je vous ai toujours dit qu’il est d’usage pour FNDC de faire  l’application stricte et intégrale des dispositions qui encadrent notre république. Nous sommes dans un régime d’information, nous n’avons pas d’autorisation, de permission à prendre de quiconque », martèle Sekou Koundouno.

    Quant à l’autorisation de la marche, le coordinateur général du Balai Citoyen répond :

     « Je dirais tout simplement que le maire Mamadouba Toss Camara, qu’il ne maitrise pas très bien le code des collectivités locales et l’arsenal qui encadre la république de Guinée. Donc sa réponse n’engage que lui et ceux qui ont intérêt de prendre en compte ses propos, de tout compte fait au niveau de FNDC nous estimons qu’il veut juste amuser la galerie et il est au-delà de ses compétences d’ordres constitutionnelles et réglementaires ».

    15Oct, 2020
    Présidentielle : Hadja Rabiatou Sera Diallo lance un message de paix

    La situation politique de la Guinée pendant cette période électorale inquiète beaucoup de citoyens. C’est le cas de Hadja rabiatou Sera Diallo, présidente du Conseil Economique- Sociale, environnementale et socio-culturelle, qui a lancé un message de paix ce jeudi 15 octobre 2020 dans une radio de place. Ce message est adressé à la population et particulièrement aux acteurs sociopolitiques et aux chefs religieux :

     «  Je lance un appel aux candidats à l’élection, mais aussi aux autres politiciens, même s’ils ne sont pas candidats, ils peuvent jouer leur rôle parce qu’il s’agit de notre nation. Quand tu ne vis pas ou quand tu es infirme pour le reste de ta vie, ça va servir à quoi ? Donc moi je pense que ce qui sont dans la compétition et ce qui n’y  sont pas, chacun doit jouer son rôle pour que nous puissions amener la paix. Que les concessions religieuses jouent leur rôle, parce qu’on n’est imam que lorsqu’il y a des fidèles, s’il n’y a pas de fidèle, on ne peut parler d’imam, on ne peut pas parler le chef d’église.

    On voudrait que chacun de sa manière sensibilise pour la paix. Tu peux voter pour qui tu veux, c’est ta conviction, mais cela ne traduit pas que tu dois détruire ton prochain. On aime dire que la Guinée est une famille, alors prouvons qu’on est une famille à travers les actes, à travers les comportements. Ceux qui sont aussi dans les compétions, dans leur meeting qu’ils cessent des propos haineux qui peuvent diviser, approfondir  encore la haine entre  la population. Moi je me dis ceux qui parlent de l’ethnie sont des médiocres, parce qu’ils n’ont pas d’autres projets de société que de diviser ce peuple », a laissé entendre Hadja Rabiatou Sera Diallo.

    15Oct, 2020
    Mamady 3 Kaba alerte : « La CENI est la seule institution chargée de proclamer les résultats provisoires »

    C’était à l’occasion d’une conférence de presse sur le processus électoral, Mamady 3 Kaba, porte-parole de la CENI a de alerté les différents partis politiques à s’abstenir de proclamer les résultats de l’élection  présidentielle. 

    « La CENI est la seule institution de la république chargée de proclamer les résultats provisoires. Qu’aucun quelconque autre entité ou structure ne pourra se donner le pouvoir de proclamer un résultat provisoire, que ce résultat soit partiel ou total. Toute structure qui agirait ainsi se met en dehors de la démocratie, viole systématiquement nos lois. Il faut que ce message soit entendu et que nos concitoyens comprennent que constitutionnellement,  légalement, la CENI est la seule institution habilitée à proclamer un résultat provisoire », lance Me Mamady 3 Kaba.

    Le porte-parole de la CENI a aussi rassuré que la CENI est engagée pour un scrutin transparent, crédible, dont les résultats doivent être acceptés par tous.

    15Oct, 2020
    Présidentielle : Le parti ARENA entame une campagne de sensibilisation pour la paix

    A quelques jours de l’élection présidentielle prévue le 18 octobre, l’alliance pour le Renouveau National (ARENA)  s’investit dans le cadre de la sensibilisation pour la paix. Ce Jeudi 15 octobre, le parti dirigé par Sekou Koureissy Condé a animé une conférence de presse dans ce sens.   

    «  A quelques heures de l’élection présidentielle, il nous a semblé opportun de venir relayer des messages de paix, d’apaisement, de tolérance, d’acceptation mutuelle, des messages de non-violence en période électorale et postélectorale. Pour nous, l’enjeu de cette élection ce n’est pas la victoire d’un candidat sur un autre, encore moins la qualité des campagnes des différents candidats, pour nous l’enjeu c’est la non-violence. Le processus a été crispé, il a connu des péripéties douloureuses, pour ces raisons et pour bien d’autres, l’alliance pour le renouveau national a souhaité faire campagne pour réunir une marge majorité des citoyens pour la paix et pour aussi interpeller les candidats et leurs partisans sur la nécessité de préserver la paix et l’unité nationale », a-t-il affirmé

    Le président de l’ARENA s’est aussi exprimé sur les violences enregistrées pendant les campagnes électorales. Dr Sékou Khoureissy Condé dit condamner ces actes qui mettent en péril l’unité nationale.

    « Ce que nous avons constaté ces dernières heures nous interpelle, je voudrais exprimé sincèrement les condamnations que nous adressons à tous ceux et celles qui pensent que la frustration, la réponse à la blessure doit se faire dans l’émotion, cette émotion qui entraîne la violence.

    Empêcher un candidat d’aller dans un endroit sur le territoire national est condamnable, empêcher un représentant d’un candidat de faire tranquillement sa campagne est regrettable », a-t-il rajouté avant de lancer un appel à l’Etat :

    «  Nous en appelons à l’Etat pour que finalement ce pays sorte du laxisme et que les responsabilités soient clairement situées et que l’impunité ne s’installe pas dans la durée dans notre pays ».

    15Oct, 2020
    Empêché de sortir du pays, Sidya Touré accuse le président Alpha Condé

    Empêché de sortir du Pays ce mercredi 14 octobre à l’aéroport international de Conakry pour Abujan pour des questions santé, le président de l’Union des Forces Républicaines Sidya Touré est revenu ce jeudi 15 octobre sur les circonstances auxquelles il a été empêché dans son voyage. 

    « C’est difficile d’en dire plus parce que je n’en sais strictement rien du tout. Je suis arrivé là-bas après que mon protocole m’a dit qu’il a fini l’enregistrement et qu’il a donné le passeport, le billet d’avion et ma carte d’embarquement pour qu’on mette les tampons dessus. Donc habituellement quand je viens, j’embarque c’est tout. Je suis arrivé, j’ai vu qu’il y avait un peu fortement et à la fin quelqu’un s’est détaché pour me dire, il semble que vous ne pouvez pas voyager aujourd’hui.  J’ai dit qui vous a dit ça? On me dit le commissaire spécial, je dis où est son bureau, j’arrive au bureau, c’est fermé. J’ai dit donnez-moi son numéro de téléphone mais impossible. Personne ne connait son numéro de téléphone. On a attendu comme ça dans le fortement pendant 30mn et puis j’ai décidé de rentrer à la maison », a-t-il expliqué chez nos confrères de la radio Espace fm.

    Pour ceux qui pensent que le refus de son voyage est lié à cette manifestation du FNDC, Sidya réplique : « Il faut que vous rectifiiez les choses. Ce qui est prévu par le FNDC, ce n’est pas une manifestation, c’était une marche Pacifique. Et on a dit si elle n’avait pas lieu, s’il n’avait pas eu d’autorisation, on s’en tiendra là puisqu’on n’est en période d’élection », précise-t-il, avant d’accuser le président Alpha Condé : 

    « Moi j’ai voulu appeler Alpha Condé, il n’a pas pris mon appel. Je voulais lui dire deux mots de ma façon de penser, il n’a pas décroché. Qui peut se permettre à l’aéroport de m’interdire de voyager si ça ne vient pas de là », déplore Sidya Touré. 

    Aux dires du président de l’UFR, il a saisi son avocat pour des fin d’enquête. 

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