Présidentielle: L’A-E-D Guinée attire l’attention des candidats sur les problèmes de l’école
L’Association des élèves, étudiants et diplômés pour le Développement (AED Guinée) a tenu une conférence de presse ce Mercredi. Objectif, évoquer les nombreux problèmes dont sont confrontés les élèves et étudiants de Guinée et interpeller les différents candidats à l’élection présidentielle à tenir compte de ces problèmes dans leurs différents projets de société. Mouloukou Souleymane, Diawara est le président de L’ AED Guinée :
« Nous sommes là aujourd’hui pour dire au peuple de Guinée que parmi eux il y’a 22,78 personnes qui sont des élèves et étudiants et parmi ces 22,78% élèves et étudiants, aujourd’hui il y’a 14,9% qui sont dans le fichier électoral et donc c’est quelque chose d’assez important qu’il faille inéluctablement inviter tous les 12 candidats à l’élection présidentielle à tenir en compte les nombreux problèmes qu’ont ces élèves et étudiants.
Les problèmes de résidence universitaire, les problèmes de restauration universitaire, les problèmes de transport par bus, les problèmes de bibliothèques numériques et de connexion à haut débit, il faut donc que tout cela soit au-devant de tous les programmes de gouvernance qui seront proposés par les différents candidats », a-t-il laissé entendre
Le président de l’AED Guinée a aussi évoqué la gestion de l’éducation sur les dix dernières années.
« Durant ces dix dernières années dans le domaine de l’éducation ça a été une catastrophe. La Guinée est aujourd’hui le seul pays de l’Afrique de l’ouest où il n’y a pas de résidence universitaire, où il n’y a pas de bibliothèques numériques, la pécule de l’étudiant très bas, nous sommes désolés de dire au gouvernement que la gestion de l’éducation durant ces dix dernières années a été une catastrophe », a-t-il rajouté.
L’A-E-D Guinée compte mettre en place une fédération qui va réunir l’essentiel des organisations d’élèves et étudiants avec comme objectif défendre l’intérêt moral et matériel des élèves et étudiants de Guinée
« Aider moi à me tenir debout seul », c’est le slogan d’un atelier ouvert à Conakry
Cet atelier de renforcement des capacités de 15 jeunes filles/garçons venus de deux organisations de personnes handicapées qui a ouvert ses portes ce mercredi 07 octobre à Conakry est une initiative de l’OSH-Guinée (Organisation de Secours aux Handicapés de Guinée en partenariat avec Plan International. Leadership et développement, plaidoyer et communication, genre et protection des droits des personnes handicapées sont entre autres les principaux points à développer durant trois jours.
« L’objectif principal d’abord comme vous les entendez c’est améliorer les conditions de vie des personnes handicapées surtout les jeunes filles et les jeunes garçons. Donc on a des objectifs spécifiques, on a des tables rondes qu’on va organiser, la formation qui débute aujourd’hui et la sensibilisation numérique », explique Massoude Barry, présidente d’OSH-Guinée.
A la coordinatrice à l’engagement des filles à Plan International de préciser: « Ce projet est un projet régional (Afrique de l’ouest et l’Afrique central) qui est entrain de renforcer les organisations, des structures des jeunes en général et en particulier des jeunes filles. Pourquoi? Parce que les jeunes se sont tellement plaint qu’ils veulent des financements, mais aussi des programmes flexibles pour leur autonomisation. C’est pourquoi Plan au niveau international a pris en compte les préoccupations des jeunes. Pourquoi avec les personnes porteuses d’handicap plus précisément, c’est une de nos quatrième valeur », dit Djénab Youla.
« Nos priorités c’est l’insertion sociale des personnes handicapées, l’automatisation des personnes handicapées et leur accès aux services sociaux de base », a soutenu Sory Sidibé, chef section autonomisation et inclusion des personnes handicapées et représentant du ministère de l’action sociale et des personnes vulnérables.
À signaler que ce projet d’amélioration des conditions de vies des jeunes filles/garçons vivant avec handicap s’étant pour trois mois.
Campagne électorale : L’activiste Maimouna Barry déplore l’utilisation des enfants
La campagne électorale, une occasion pour les candidats en lice pour le scrutin présidentiel d’expliquer et vendre aux électeurs leurs projets de société. Mais le constat révèle que des mineurs sont utilisés à outrance par les partis politique dans cette campagne. Une triste réalité contre laquelle s’insurgent des ONG de défense des droits de l’enfant.
Maimouna Barry, activiste de la société civile estime que cette pratique est honteuse pour la Guinée.
« L’utilisation des mineurs par les hommes politiques lors de cette campagne électorale est une pratique en quelque sorte honteuse pour la Guinée, après tant d’années de combat pour le respect des droits des enfants dans notre pays. Ça fait mal en tant qu’être de voir des enfants dans la rue battre campagne alors qu’ils n’ont même pas l’âge requis pour voter. Ce constat s’explique par la démission parentale que nous constatons du jour au lendemain en Guinée et l’irresponsabilité de l’Etat à appliquer les lois de la république. Parce que de nos jours, la plupart des enfants sont abandonnés à leurs sorts, raison pour laquelle les enfants sont utilisés par des partis politique pendant cette campagne électorale… Je pense que quand on a un enfant, il faut avoir le temps pour le surveiller, l’éduquer afin de le mettre sur le bon chemin », souligne Maimouna Barry dans un entretien qu’elle accordé à nos confrères de Star21tv.
Plus loin, cette activiste pour la défense des droits des enfants interpelle les parents à prendre leur responsabilité surtout en période électorale.
« Que ça soit les parents, les politiciens, les personnes qui utilisent ces mineurs lors de cette campagne électorale, je m’en vais leur dire que l’enfant est innocent car le vrai nom de l’enfant s’appelle ‘’Avenir’’. Et si nous utilisons nos enfants pour des campagnes qui sont passagères, ce sont ces enfants qui se retrouveront dans une semaine ou dans un mois dans les rues. Chose qui peut jouer sur leurs avenirs au détriment du service qu’ils pourraient rendre à la nation. Pourtant si on accordait un peu plus d’attention à ces enfants ils pourraient être des cadres, des ministres… », Fait-elle remarquer.
A noter que cette campagne électorale de 2020 a enregistré pas plus tard que la semaine dernière, des violences préélectorales. D’où la nécessité, pour l’activiste, de protéger les enfants pendant cette campagne électorale de 2020
Badra Koné insiste : « Personne n’a signé une alliance au nom de la NGP avec L’UFDG »
Contrairement à la position de certains membres qui, en conférence de presse ce mardi 06 octobre, ont déclaré la signature d’une alliance entre le mouvement Nouvelle Génération pour la République et l’Union des Forces Démocratiques de Guinée(UFDG), Badra Koné, président dudit mouvement insiste sur la neutralité qui a prévalu, selon lui, à la réunion du bureau exécutif.
« Nous nous sommes réunis à quelque jours en réunion du bureau exécutif où nous avons posé des questions murement réfléchies à l’issu des consultations et du vote qui a suivi. Et la position de neutralité a fini par triompher. Pour nous un mouvement qui prône de renouvellement de la classe politique ou le renouvellement du personnel politique ne peut pas se lier à un parti politique.
Jusqu’à l’instant où je vous parle, personne n’a signé au nom de la NGP une alliance avec L’UFDG. Je voudrais de la responsabilité de la part de ces gens qui brandissent un document sur lequel une alliance a été signée entre l’UFDG et NGP, il ne faut pas rester dans l’émotion, il y a autre chose qui n’est pas dite, que je vais vous dire. Vous savez ceux qui ont animé la conférence hier sont proches du secrétaire général de l’UFDG. Le nommé Kandal Keita qui était assis au centre est le petit frère du secrétaire général national de l’UFDG.
Qu’est-ce qui s’est passé ? On nous a proposé d’aller soutenir l’UFDG, on n’a mis sur la table en disant est ce que la NGP doit le faire, on a regardé dans nos textes, on a trouvé qu’elle ne doit pas le faire. On n’est pas passé par mille chemins, c’est ce qui les a fâchés. Sur 35 présents lors de la réunion, 28 personnes se sont opposées à aller et il y a eu 5 qui ont dit de partir», précise-t-il.